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mardi 30 décembre 2008

edition 2009 du festival européen du film indépendant.


Pour le post d'aujourd'hui, c'est de cinéma, une grande passion chez Green-O-Rama, dont nous avons envie de vous parler. Et plus exactement de l'édition 2009 du festival Européen du film indépendant ( ECU 2009).
Ce festival, rendez-vous des fondus de cinoche mais aussi véritable marché du film indépendant, se propose de faire découvrir les plus belles perles cinématographiques indé, venues d'un peu partout dans le monde. L'ECU est en passe de devenir une sorte de festival de sundance européen!
Cette année, environ cent films seront retenus et se feront concurrence dans les onze catégories qui incluent les long-métrages, courts-métrages, documentaires, animations, films étudiants et films expérimentaux. Les films sélectionnés représenteront la crème de la crème du talent cinématographique indépendant du monde et seront en compétition pour les vingt-deux prix dont le titre prestigieux du “Meilleur film Européen”.


Mais quel rapport avec l'écologie me direz-vous?
Et bien il y a justement une catégorie ouverte et dans laquelle entreront en compétition des films sur l'écologie et l'environnement.
"Ecology Now!: Cette catégorie a pour objectif de rappeler l’importance que doit avoir l’écologie dans le monde actuel et futur, en créant un lien entre l’art et la science. Les questions liées à l’écologie et aux problèmes environnementaux sont au coeur de notre vie quotidienne (ou, du moins, devraient l’être). Cette catégorie est ouverte à des films dont la thématique est en lien avec l’écologie, l’environnement et la protection de la Nature, en offrant une vision singulière et engagée. Tous genres acceptés."

Depuis ses débuts il y a quatre ans, ÉCU est devenu un lieu de premier ordre pour que les cinéastes indépendants puissent montrer leurs films à une audience internationale, ainsi qu’à des producteurs, agents et distributeurs et pour rencontrer et échanger avec d’autres cinéastes indépendants. Alors avis aux réals indépendants qui souhaitent faire découvrir et diffuser leur péloches, derniers délais pour les inscriptions le 15 janvier 2009!
Finissez vite de monter vos bandes, et rendez-vous au festival européen du film indépendant!

Scott Hillier, Président du Festival
Jean-Marie Allin, Directeur Général

Rhiannon Hobbins
Coordonnatrice d’événements
rhiannon@ecufilmfestival.com

Adresse postale :
The European Independent Film Festival
108 rue Damremont
75018 Paris
France

E-mail: info@ecufilmfestival.com

lundi 29 décembre 2008

Les biopolymères, l'alternative écologique au plastique?


Tout le monde connait les matières plastiques, elles sont très présentes dans nos sociétés industrialisées et vont l'être encore longtemps, car le problème, c'est qu'elles ne se dégradent que très lentement! En effet, comptez environs 400 ans pour un simple sac plastique!
Il devient donc urgent de trouver des solutions alternatives aux plastiques ( qui sont en fait des assemblages divers de polymères bruts, de charges, de plastifiants et d'additifs), si mauvais pour notre environnement et pourtant très utiles.
Saluons donc l'arrivée de nouvelles matières, aux propriétés semblables à celles du plastique mais sans les problèmes écologiques liés à son utilisation intensive, comme les biopolymères.
Les biopolymères et les bioplastiques sont connus sous des noms bien différents. On les appelle souvent plastiques et polymères biologiques, ou bien plastiques ou polymères biodégradables.On fabrique ces bioplastiques avec des produits durables, comme la fécule de pomme de terre par exemple! Ces bioplastiques sont bio dégradable en 4 à 6 mois et permettent de fabriquer des sacs, des goblets, et tout un tas d'autres récipients.
Le plus incroyable, c'est que la technologie des biopolymères est loin d'etre nouvelle!
En effet, au milieu des années 1900, Henry Ford a inventé une méthode de fabrication de pièces d'automobile en plastique à partir de soja. Toutefois, la Seconde Guerre mondiale mit un frein à la production de voitures à base de bioplastiques. De nos jours, ils redeviennent populaires et on les fabrique grâce à de nouvelles méthodes issues de la biotechnologie.

"Les biopolymères et les bioplastiques sont les produits essentiels d'une industrie durable des matières plastiques. Ils diminuent la dépendance à l'égard des combustibles fossiles, des sources d'énergie non renouvelables, et sont facilement biodégradables. Ce double avantage permet de limiter grandement les répercussions environnementales liées à la fabrication et à l'utilisation des plastiques. En outre, des caractéristiques comme la biodégradabilité rendent plus acceptable l'usage prolongé de ces produits par la société. À long terme, le recours aux biopolymères et aux bioplastiques signifiera probablement que les plastiques demeurent abordables même à mesure que les réserves de combustibles fossiles diminuent."

Un progrès technologique que Green-O-Rama ne peut qu'encourager, cependant, il reste du chemin a faire pour gerer le traitement de ces matières en fin de vie.

"Les bioplastiques qui sont déviés de la voie du compostage risquent en effet, de causer plus d’impacts nocifs sur l’environnement ainsi que des dommages au sein de l’industrie de recyclage. En effet, la dégradation d’un bioplastique dans un site d’enfouissement génère du méthane, un des principaux gaz à effet de serre, dont le pouvoir réchauffant est environ 23 fois supérieur à celui du CO2. De même, les bioplastiques qui finissent dans un bac de recyclage risquent de contaminer la chaîne de recyclage, si l’on ne peut les différencier des pétro-plastiques."

Encore du travail en perspective, mais un avenir se profile déja sans matières plastiques, et ça c'est une belle victoire!

dimanche 28 décembre 2008

Eva Forgicova,vos vieux pantalons recyclés en poufs!



Vos vieux pantalons, vous ne savez plus quoi en faire? et bien ce soir, chez  Green-O-rama, on va vous donner une astuce: on recycle, on recycle, on recycle....mais attention pas n'importe comment, un peu d'esthétisme tout de même!!!

Donc pour vous donner une astuce recyclage de  vos vieux pantalons on vous propose de découvrir l'éco- designeuse EVA FORGACOVA, qui a eu l'idée géniale de  transformer de vieux vêrements en poufs pour la maison! Eco-designeuse Slovaque, Eva Forgacova s'est toujours intéressée à l'art textile. Sortie tout droit de l'école  supérieure d'arts appliqués de Bratizlava, elle travaille depuis 2006 sous le label Recyclaid pour qui elle propose de nombreux modéles de poufs fabriqués à partir de pantalons 100% recyclés (pantalons en velours, jeans...)


Les poufs écolos d’Eva ont été présentés pour la première fois à Paris au Ethical Fashion Show en octobre 2006 et depuis ils connaissent un véritable succés!Représentée par l'agence Art Terre, agence qui réunie de nombreux éco designers, les créations d' Eva Forgacova ont été également présentées au dernier salon de Maison et Objets à Paris.

Aussi esthétiques qu'originaux, ces poufs concus à partir de matiéres 100% recyclées nous ont complétement séduit chez Green-O-Rama, et nous ne pouvons souhaiter que le meilleur à cette éco-designeuse en herbe !Et si vous aussi vous avez été charmés par le concept, rendez-vous sur le site du label Recyclaid sans plus tarder!


samedi 27 décembre 2008

A la rencontre des Sàmis, peuple du Soleil et derniers nomades d'Europe...

Il y a quelques jours, nous avons eu la possibilité de «Tchatter» avec Matyas Le Brun, fraîchement diplômé en architecture, travaillant aujourd’hui pour le magazine Femininbio pour lequel il réalise dejà des reportages vidéos et membre du Blog écolo-info, et de découvrir son magnifique projet éco-ethnologique d’aventure, «Le peuple du Soleil». Ce peuple, partagé entre quatre pays de l’Arctique (Norvège, Suède, Finlande et Russie), et que l'on appelait autrefois Lapon, retrouve, après des décennies de soumission, une identité culturelle, profondément écologique et résolument poétique.

Matyas Le Brun, décide donc de partir à la rencontre du dernier peuple nomade d'Europe, les Sàmis, à travers deux expéditions dont il cherche a limiter l'impact écologique en ne voyageant qu'en train puis en bus, car le voyage en avion produit chaque fois plus de 0,61 tonne de Co² !

«Partir à la rencontre d’un peuple amoureux de la nature ne peut se faire en contribuant à sa destruction. C’est donc pour une question éthique que je décide de partir en train et en bateau pour les grandes lignes et en bus pour mes déplacements en Sàpmi.»

Il se donne pour mission au cours de ses deux voyages de 3500 km, l'un qui eut lieu en juin 2008 et l'autre qui se prépare pour cet hiver 2009, de «transmettre le message de cette culture victime directe du réchauffement climatique, et dont les terres ancestrales continuent d’être violées, à l’heure où l’Europe économique prend son essor.» Il en rapportera un reportage constitué de films, photos et récits, réalisés non pas en solitaire mais en étroite collaboration avec les Sàmis. Le projet n'est donc pas de réaliser un film sur les Sàmis, mais avec et pour les Sàmis.

Marraine du projet, la navigatrice, aventurière et écrivain Jéromine Pasteur, confirme :

“nous pouvons sans crainte soutenir les Sàmis, peuple du Soleil, dans leurs combats pour la défense de leur culture ancestrale car si nous les aidons aujourd’hui, eux nous aideront demain en nous réapprenant à protéger cette Terre qu’ils connaissent, aiment et respectent… Fort de milliers d’années de prospérité, l’art de vivre de ces peuples mérite notre respect tout autant que notre intérêt.”

Mais le projet ne s'arrête pas là car «se tisse un projet d’éducation à l’environnement auprès d’enfants Français. Matyas se déplacera dans de nombreuses écoles en France pour sensibiliser à l’écologie, au respect de la Nature, aux Peuples Premiers, au réchauffement climatique grâce aux expériences vécues pendant l’année. Par le biais d’ateliers dessins, constructions, spectacles, jeux, ces jeunes Français s’ouvrent ainsi de manière ludique à une autre manière de penser et de concevoir l’environnement et le rapport à la Terre. Parrain du projet, Nicolas Vanier, aventurier, cinéaste et photographe spécialiste du “Grand Nord” s’annoncera « très fier de soutenir ce beau projet qui est plus que jamais d’actualité. Nous ne sommes jamais de trop pour défendre les valeurs de partage et de respect. (… ) Tu prouves une fois de plus qu’il n’est pas impossible de dépasser les frontières et d’aller au bout de soi.»

Après avoir découvert le projet, nous avons décidé de le soutenir autant que possible, en vous en parlant, mais aussi en continuant de relater son avancée dans les pages du Green-O-Blog tout au long de cette aventure.

Alors restez à l'écoute du Green-O-Blog, pour connaître l'histoire de ce voyage, dans les terres du «peuple du Soleil»!
Plus d'infos sur le blog de Matyas


vendredi 26 décembre 2008

Annette Viviane Huizing ou la création de sièges 100% récup!


Pour l'article d'aujourd'hui, nous avons décidé de mettre en avant le travail de la designeuse hollandaise Annette Viviane Huizing. Cette artiste qui pendant longtemps s'est spécialisée dans le travail du métal a décidé depuis peu de travailler le papier.

Son travail qui consiste donc à travailler le papier sous toutes ses formes en le mouillant et le compactant pour en faire des siéges, est un  subtil mélange de récup et de design, et tout cela pour notre plus grand plaisir!Tous ses siéges sont des piéces uniques qui utilisent différents papiers: rouleaux de sopalin, chutes de papier peints, rouleaux de papier toilette...




Diplomé de l'école de design d'Amsterdam, Annette Viviane Huizing, est une créatrice pleine d'idée et d'imagination qui à coup sûr vous enchantera par son travail aussi créatif qu'esthétique!Ses siéges 100% récup ont été présentés au salon du design de Londres où ils ont connu un vif succés, et depuis la collection s'agrandit peu à peu!

Alors un conseil, si ce n'est déjà fait, partez à la rencontre de cette éco- designeuse hollandaise et laissez vous séduire sans modération!!!...

mercredi 24 décembre 2008

Toute l'équipe de Green-O-Rama vous souhaite un joyeux noël

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mardi 23 décembre 2008

"Nettoie chantier" une idée brillante!

En ce Mardi 23 décembre (et oui bientôt le reveillon...patience patience...), nous avions envie de mettre en avant une jeune entreprise de Maziéres qui ramasse et trie sur les chantiers tous les déchets du batiment. L'idée de l'entreprise "Nettoie chantier", on la doit à Stéphane Destandeau ancien gendarme et commercial.

Partant d'un constat simple: "les déchets autour de sa maison neuve faisait tâche", il décide de se lancer dans l'aventure du nettoyage de chantier en collectant, triant, et valorisant ces déchets. "Aujourd'hui, entre le moment où il débarrasse de ses morceaux de tuiles, de carrelage, d'isolation, de plaques de doublage, de palettes… les 250 à 300 maisons qu'il nettoie, et l'acheminement de ces déchets vers les filières de valorisation, ce sont des tonnes de matériaux qui s'accumulent autour de son entreprise."

Aprés avoir obtenu des subventions du conseil général, de la région, et de L'ADEME, voilà Stéphane Destandeau chef d'entreprise en février 2007:" Mon étude de marché montrait qu'il ne me fallait que 50 maisons à l'année pour vivre. J'en suis neuf mois plus tard sur une projection de 250 à 300 maisons par an, et pour deux constructeurs seulement. Celui qui a bâti ma maison et m'a effectivement suivi, et déjà un autre alors qu'il ne croyait au départ pas à mon idée. J'ai déjà recours à des contrats d'intérim… »

Actuellement, il intervient en trois fois sur le chantier"pour débarrasser en moyenne trois bennes de camion par maison (10 à 15 m3)".Il faut savoir que 75% des déchets sont recyclés à 100% pour une deuxiéme vie, " Seules les plaques de doublage et la laine de verre partent en déchèteries, le reste est valorisé par des filières que je garde secrètes pour ne pas susciter l'émergence de concurrents ". Sa prestation séduit de plus en plus de pavilloneurs car son action leur permet de proposer un service novateur et écologique ce qui a pour conséquence un accroissement des ventes de maison. Attraction du salon de l'habitat, il ne fait aucun doute que l'entreprise "Nettoie chantier" a devant elle un avenir brillant...

En tout cas, on souhaite chez Green-O-Rama une longue vie à cette entreprise dont on salue encore l'action, et pour plus d'infos on vous conseille de regarder cette petite vidéo explicative et d'aller sur le site.


lundi 22 décembre 2008

Un cimetière solaire en Espagne



Ce matin en se baladant sur le net on est tombé sur un projet sympa que l'on a eu envie de vous faire partager!
Cette idée c'est dans la banlieue de Barcelone qu'il faut aller la chercher, et plus exactement dans la petite ville de Santa Coloma de Gramenet, où la municipalité a décidé de se munir d'un cimetière solaire!!! et oui on n'arrête pas les idées...Mais en quoi cela consiste-t-il me direz vous? Et bien tout simplement, la municipalité a installé des panneaux solaires sur les pierres tombales du cimetière, ce qui permet d'alimenter 6o foyers et économiser 62 tonnes de Co2 par an!!
l'idée a été de placer 462 panneaux face au sud sur les plus grands mausolées, soit 1.000 m2 de panneaux, d'une capacité de 100 kilowatts .
Il est à noté que cette municipalité mise depuis un moment sur l'énergie solaire et compte avec cette nouvelle installation son 5éme parc solaire...et avec 1000 m2 supplémentaires de panneaux solaires,c'est 900 000 kw/h/an d'énergie que la municipalité compte économisé soit la consomation de 320 foyers!!
Et pour finir,il faut souligner que les familles ont complètement adhérer à ce projet car "elles ont finalement pensé que protéger l'environnement était une belle façon d'honorer leurs morts!"...
Alors la question se pose: les cimetières solaires...les cimetières de demain?...

dimanche 21 décembre 2008

Bok ou la magie du recyclage!



Des tables, des lampes, des chaises en tuyau d'arrosage, vous connaissiez?non? et bien nous non plus jusqu'à aujourd'hui, lorsque nous avons découvert la marque hollandaise BOK!
Cette marque créée par Sander Bokking allie à merveille design, récup, originalité et esthétisme!Bok a pour principe de détourner des objets divers et variés pour les intégrer dans notre quotidien avec pour la fabrication de quelques unes de ses créations des matériaux quelque peu innatendus!

La premiére collection de Bok sera présentée au salon de Milan en 2007, et depuis la collection ne cesse de grandir avec des idées de plus en plus avant gardiste et farfelues! De la table de salon qui se transforme en table de ping pong,en passant par la chaise d'arbitre de tennis transformée en bibliothéque, pour finir sur les meubles en tuyau d'arrosage, ...Bok est une entreprise pleine de folles idées qui nous a complétement séduit chez Green-O-rama et qui on en est sûr n'a pas fini de faire parler d'elle...

Et pour plus d'infos, le site internet

samedi 20 décembre 2008

Underground Vegetal Army, la guérilla végétale d'Edouard Sufrin!

Edouard Sufrin est un jeune artiste contemporain, tout juste 25 ans, originaire de Paris.Il axe une partie de son travail sur l’influence du développement des sciences, techniques ou humaines, sur la perception du monde et la création artistique.

« Les révolutions industrielles, la mécanisation, le développement des villes, des transports, toutes les transformations du monde moderne ont eu une influence considérable sur les artistes. (Rappelons-nous Marinetti et les futuristes qui, dès 1909 prônaient un art représentatif de ces nouveaux mécanismes, de la vitesse, de l’essence même de la ville). [...]Il s’agit ici aussi de l’homme et de son rapport au monde, questionnement récurrent, non seulement en physique, mais aussi dans les recherches et pensées d’artistes (le Cubisme proposait une « vision simultanée de toutes les faces de l’objet »), ou de philosophes. »

Il tente ainsi au travers de l'observation, et de la réflexion de réaliser des travaux proposant des solutions esthétiques pour illustrer un point de vue sur le monde, sur l'art, sur l'homme, ou sur la science. Toujours, (et c'est une fois de plus, proche d'une démarche scientifique) avec une approche de l'art empirique, basée sur l'expérience, et dans le but de susciter des réactions sensitives mais aussi intellectuelles. C'est l'une de ses installations qui nous a particulièrement touché chez Green-O-Rama.

«L'underground vegetal Army » (Underground Vegetal Army, Upperloc!/Lil'Art 2OO7, Les Lilas) se conçoit alors comme une nouvelle forme de résistance écologique dans laquelle les végétaux ne sont utilisés que pour leur capacité à corriger les excès de l’Homme et trouvent leur place là où on les attends le moins, prouvant une capacité à survivre toujours étonnante. Ainsi, les diverses variétés de plantes phytoextractrices utilisées lors de l'installation prennent ici le contrôle des réseaux souterrains pour éliminer métaux lourds, hydrocarbures, déchets toxiques ou radioactifs. La botanique et les propriétés biologiques des plantes sont par là même, intrinsèquement liées à l'art au travers de cette installation. Et même si le but n'est pas directement l' esthétisme, il faut reconnaître que le résultat est plutôt agréable et salutaire. Le concept est des plus intéressant et pourrait peut-être se rapprocher, s'il était développé à plus grande échelle, des “community garden” de New York, eux aussi nés des excès de l'Homme, sur les décombres laissés par la crise économique, en occupant des milliers de terrains vagues. Edouard Sufrin est un jeune artiste à suivre de près! (Son MySpace)

vendredi 19 décembre 2008

Les pesticides, petit état des lieux sur leur omniprésence...

On a tous plus ou moins conscience de la présence de pesticides divers dans une partie de notre alimentation, on se dit aussi qu'ils ne sont sûrement pas très sains pour notre organisme, mais en réalité, ils sont bien plus présents et nocifs que cela!

Leurs technologies sont souvent issues de recherches sur des armements chimiques aussi, l'ère des pesticides de synthèse débute vraiment dans les années 1930, profitant du développement de la chimie organique de synthèse et de la recherche sur les armes chimiques durant la Première Guerre mondiale.
La Seconde Guerre mondiale a généré, à travers les recherches engagées pour la mise au point de gaz de combat, la famille des organophosphorés qui, depuis 1945, a vu un développement considérable encore de mise aujourd'hui pour certains de ces produits, tel le malathion.

Leur utilisation massive depuis plus d'un demi-siècle dans l'agriculture intensive, a complètement saturé nos terres, mais aussi l'eau, la pluie, l'air et même le brouillard et la sympatique petite rosée du matin.
D’après l’Institut Français de l’environnement (IFEN) on trouve des résidus de pesticides dans 96% des eaux superficielles et dans 61% des eaux souterraines en France . Sur environ 400 substances recherchées, 201 ont été mises en évidence dans les eaux de surface et 123 dans les eaux souterraines. Les herbicides sont les composés les plus retrouvés dans les eaux.
Pour ce qui est des brouillards, Ils sont eux aussi touchés, à des teneurs encore supérieures à celles des eaux de pluie : jusqu’à 140µg/l, soit 140 fois la CMA de l’eau potable. Un certain nombre d’études ont été réalisées sur ce sujet et les résultats concordent tous : la contamination par les pesticides est généralisée. En effet, les pesticides pulvérisés sur les cultures n’atteignent pas en totalité leur cible, loin s’en faut. On estime que lors de la pulvérisation 25 à 75 % des quantités de pesticides appliquées partent dans l’atmosphère, ce qui entraîne une contamination de l’air, des brouillards et des pluies par les pesticides.
Et bien l'air, parlons-en, Selon une dépêche AFP du 27 juin 2007 faisant état d’une étude d’Airparif sur les traces de produits phytosanitaires dans l'air en Ile-de-France, des pesticides sont présents dans l'air jusqu'au cœur de Paris et des villes qui l'entourent. Cela renforce des études menées dans d’autres zones urbaines telles que Lille, Orléans…
Dans cette étude, on apprend que sur 80 pesticides recherchés, une trentaine ont été retrouvés en zone rurale et une vingtaine dans l'agglomération francilienne. Certaines molécules utilisées dans les jardins ou en agriculture se retrouvent en concentrations importantes en agglomération.
Les molécules retrouvées dont la trifluraline, le chlorothalonil et la pendiméthaline ou encore le lindane (désormais interdit) posent la question de la réduction de l’exposition des populations à ces substances et donc de la réduction de l’utilisation.
Les effets de ces pesticides sur l'organisme sont nombreux, et peuvent aller de problèmes de fertilité aux cancers, en passant par des problèmes de développement du foetus ou encore des défaillances du système immunitaire provoquant une hypersensibilité aux maladies et infections.

Quant aux lobby agrochimiques, ils sont capables de diffuser de la désinformation, c'est le cas par exemple lorsque Le Canard Enchainé du 22 mars 2007 a cloué le bec au lobby pro pesticide qui s’attaquait de manière dissimulée au travers de sites "noirs" aux ONG et aux auteurs de « Pesticides, Révélations sur un scandale français ».

"On a d’abord vu sur le site ‘Agriculture environnement’ des attaques très personnelles de la part d’un soit disant « journaliste indépendant » Gil rivière Wekstein entouré par de mystérieux agriculteurs anonymes., à l’égard du livre et des auteurs.

Puis vinrent des mails de dénigrements systématiques des auteurs sur de nombreux forum sur le net… Ensuite ce furent des tracts distribués au Salon de l’Agriculture dénonçant des hypothétiques « terroristes verts » alliés aux « médias traditionnels » pour tenter de donner de l’audience à autre site noir ‘Alert Environnement’ qui a depuis été dénoncé par le Canard Enchainé. Idem pour de faux messages promotionnels qui soit disant informent sur le livre qui sont répandus dans tous les forums. Or, ce site est orchestré par un faux-nez, une soit disant « journaliste indépendante » Gwen Le Gac qui a l’habitude de travailler pour les acteurs du monde agricole bien qu’elle s’en défende. Comme le démontre le Canard, elle ne posséde pas de carte de presse et travaille régulièrement pour des agences de Relation Publiques dont les clients sont des firmes agrochimiques !?.


Très vite, et parallèlement à la médiatisation du livre ces attaques franchissent un nouveau cap, n’hésitant pas, en plus des copiés collés du site de Gil-Rivière Wekstein, à publier des informations très personnelles sur les auteurs du livre, cherchant systématiquement à les discréditer et allant même jusqu’à publier des échanges en provenance d’une liste de discussion par email privée !

Pire encore on s’attaque cette fois ci à la presse : « Derrière les médias traditionnels, décryptez les lobbies » affirme en effet le tract distribué au salon de l’agriculture ! Le message est clair : les médias (entendez ceux qui osent faire écho aux auteurs) sont à la solde de supposés lobbies environnementalistes et des « terroristes verts » ! Curieuse vision de la liberté de la presse qui culmine dans la réponse faite aux deux articles parus dans le Canard Enchaîné qui ose dénoncer ces agissements : le site affirme que Fabrice Nicolino n’aurait eu qu’à donner un coup de téléphone à un journaliste du Canard pour faire publier un article anti lobby ! La parano la plus totale côtoie ici un mépris sans borne pour la presse qui ose encore rester libre."

Pour Green-O-Rama, agir c'est aussi diffuser l'information face à certains lobbies, ayant des interêts dans l'industrie agro-alimentaire ou agrochimique...Voilà qui donne a reflêchir!

jeudi 18 décembre 2008

Papili, éco-créatrice de doudous pour les petits!

Tout commence avec un petit ras-le-bol, un ras-le-bol de ne pas avoir le choix!
Parce que Papili, c'est d'abord une maman qui ne voulait plus sacrifier ses principes, en achetant des doudous pour ses enfants. Des doudous impersonnels, fabriqués à la chaine dans des conditions, très souvent, on ne peut plus contestables.
Et puis vint l'envie d'agir!
Depuis, Papili fabrique des doudous éthiques,"avec une âme, une qualité sociale, et, derrière tout cela, de beaux projets humains : des revenus décents et garantis pour les petits producteurs de coton, des écoles pour leurs enfants, des entrepôts pour leurs coopératives, de meilleures conditions de travail et l’accession à l’autonomie pour les ouvrières en confection."

"La création même de Papili est fondée sur la démarche, les ancrages et les projets du commerce équitable. Le projet de l’entreprise, son organisation, ses produits ont été d’emblée pensés, conçus et développés en ce sens.
La démarche de Papili et de ses acteurs, vers et pour le commerce équitable, est donc entière, étayée par des convictions personnelles en amont, le choix de commercer différemment, de façon – toujours et encore - utile, constructive, humaine et durable."
Il y a chez cette créatrice, un profond désir de bouleverser les habitudes de consommation, en proposant des créations dont la qualité, l'esprit et l'esthétique, vont contribuer à multiplier les actes d’achats solidaires et constructifs, et par là à contribuer au développement et à la marche vers le mieux-être des pays du Sud.
Et bien soit, ces doudous sont si sympa qu' il est des plus agréable de se laisser succomber à leur douceur et de chambouler nos habitudes! En tout cas Green-o-Rama a craqué pour le "p'tit loup" en coton équitable labellisé Max Havelaar. Pour lequel allez-vous craquer? Peut-être pour tous!...

mercredi 17 décembre 2008

tieri, sculpteur et photographe de l'urbain.















"tieri", est un artiste d'Argenteuil vivant aujourd'hui à Montpellier. "tieri" est un artiste on ne peut plus urbain. Il acquiert en 1995 un appareil photo argentique qui lui permet d'immortaliser ce qui le touche depuis quelques temps dejà, les traces de notre société, de notre époque, et les stigmates de son passage à travers le temps. Il parcourt les villes en quête de graffitis, tags et autres formes d'art purement urbaines avec pour but de les immortaliser sur papier photo. Friches industrielles, dépots et usines sont écummées. Puis en 1999, la rencontre d'Olymp, excellent graffeur ( Allez faire un tour sur son MySpace vous verrez!), change sa perception de l'art à travers la compréhension de la recherche technique et graphique du peintre urbain, ce qui lui apporte alors une dimension toute autre.
D'observateur, il devient de plus en plus acteur et axe son travail sur l'outil et sa transformation.
En 2004, il créé le "prototype" de ses Incompressions, serie de sculptures à base de bombes et tout objet ramassé sur les terrains des peintres urbains, c'est la transformation de l'outil.

"Mes "Incompressions" cherchent à donner une nouvelle forme à l'outil, vide de vie, abandonné après sa fonction initiale. La compression manuelle exercée sur celle-ci me permet de remodeler l'outil en une œuvre vivante dans le volume et l'espace. Massive ou fluide, ces sculptures sont une recherche esthétique et visuelle de l'outil dans son inutilité. Chaque pièce devenant ainsi unique de part son état et sa forme.
Chaque Incompression est accompagnée de sa boite numérotée et sur mesure."

Réussir à remodeler l'outil par l'influence de compressions manuelles et reprendre en main celui-ci afin de manipuler sa forme en le faisant revivre en trois dimensions. Dévoilées en 2006, un nouveau cap dans son travail est franchi.La rencontre d'Alex et la conception du site "tieritdm" lui permet de continuer de défendre avec son travail de sculpture et de photographie, cette peinture urbaine, qui est à ses yeux, un Art majeur. Cet artiste, nous l'avons découvert sur MySpace, et nous avons complètement aimé. Chez Green-o-rama on adhère à l'idée de défendre un art par l'art, et puis il y a cette idée de transformer ce qui n'a plus d'utilité en oeuvre, et ça comme vous le savez, c'est complètement notre truc!
On vous conseille fortement d'aller faire un tour sur son site:http://www.tieritdm.com/
En attendant on vous offre quelques photos!...




mardi 16 décembre 2008

Valerie Pache une "éco-créatrice" de haut vol!


Valérie Pache, vous connaissez? Et bien si la réponse est non, on vous conseille de vite jeter un oeil à son travail via l'article présenté aujourd'hui sur le Green-O-Blog.
Cette créatrice de textile a tout pour nous plaire chez Green-0-Rama: originalité, créativité, sens éthique et environnemental!

Mais alors qui est elle?... et quel est donc son travail me direz vous? Et bien c'est tout simple, Valérie Pache et une styliste qui créé des modèles uniques de prêt à porter en parapente recyclé (après 1000 vols environ) travaillés seul ou avec de la soie et de la maille.




De la robe cocktail, exclusivement en parapente recyclé, en passant par les robes de mariés en soie & parapente recyclé, ou encore des Robes de spectacles en plastique et maille ...Valérie Pache est une "éco-créatrice" par excellence!!





"Les défis créatifs et techniques me stimulent !"

"J'aime également, passionnément, dévier les matières de leur fonction d'origine, les tester, les étudier, les adapter..."


"Faire naître la beauté, en toute simplicité, à l'image de la nature, avec à l'esprit que nous sommes tous unique, que notre corps est complexe, étonnant, extraordinaire et déroutant..."


Si vous aussi vous avez craqué sur cette styliste éthique, on vous donne rendez vous sur son site ...

lundi 15 décembre 2008

Le rechauffement climatique, on en parle, mais qu'en est-il exactement?

On entend régulièrement parler du réchauffement climatique et de certaines de ses conséquences, plus ou moins graves pour l'avenir de l'Homme sur la planète. Mais qu'en est-il exactement?
Et bien il est difficile de savoir "exactement" justement, car il faut pouvoir se projeter dans le futur, et pour cela prendre en compte un nombre incroyable de paramètres, facteurs, et données puis de les compiler, les analyser, les recouper, et finalement les interpréter pour tenter de percer les secrets de l'avenir de notre belle planète.

Tout ça c'est le boulot du GIEC (ça y est, encore des sigles, bon, en français c'est le Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat) et c'est un travail énorme!
Le GIEC se divise en trois groupes de travail:


Groupe I : Il étudie les principes physiques et écologiques du changement climatique
Groupe II : Il étudie les impacts, la vulnérabilité et l'adaptation au changement climatique
Groupe III : Il étudie les moyens d'atténuer (mitigation) le changement climatique

Le dernier rapport date de fin 2007, et une synthèse de 23 pages ,sur les causes et conséquences du réchauffement et sur les stratégies a mettre en oeuvre à court terme, a été transmise aux dirigeants de toutes les nations et servira de référence pour les négociations de l'ONU.
En voici un bref résumé:

« Le « résumé à l’intention des décideurs », dans sa version finale, a acté plusieurs chiffres clés. Le réchauffement devrait ainsi atteindre d’ici 2100, entre 1,1°C et 6,4°C, selon les politiques menées, le scénario probable se situant autour de 4°. Les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) dues aux activités humaines ont cru depuis la période préindustrielle, avec une augmentation de 70 % entre 1970 et 2004.
S’agissant de la montée du niveau des mers, le GIEC n’a pas confirmé ses estimations, jugées désormais en deça de la réalité. Le dernier rapport indiquait que le niveau des océans pourrait, selon les scénarios, s'élever de 0,18 m à 0,59 m à la fin du siècle par rapport à la période 1980-1999, mais, a expliqué Rajendra Pachauri (président du GIEC), "nous n'en savons pas assez concernant la fonte des glaces du Groenland et de l'Antarctique". "Il est possible qu'elle soit plus rapide que ce à quoi on s'attendait. Nous ne l'avons pas pris en compte parce que nous n'étions pas sûrs de ce qu'en seraient les impacts", a-t-il ajouté. Le résumé indique par ailleurs que l’atmosphère de la Terre contient déjà suffisamment de CO2 pour augmenter le niveau des mers de quasiment 1,50 mètres au cours du prochain millénaire.

Parmi les impacts certains (document établi par la Mission interministérielle sur l’effet de serre) :
L’impact du réchauffement climatique se traduira, selon le quatrième rapport du GIEC, dans au moins cinq domaines : phénomènes climatiques aggravés : multiplication de certains événements météorologiques extrêmes (tempêtes, inondations, sécheresses) ; bouleversement de nombreux écosystèmes, avec l’extinction de 20 à 30% des espèces animales et végétales, et des conséquences importantes également pour les humains ; crises liées aux ressources alimentaires ; dangers sanitaires (impacts directs sur le fonctionnement des écosystèmes et sur la transmission des maladies animales, susceptibles de présenter des éléments pathogènes potentiellement dangereux pour l'homme) ; déplacements de population : l’augmentation du niveau de la mer (18 à 59 cm d’ici 2100) devrait provoquer l’inondation de certaines zones côtières (notamment les deltas en Afrique et en Asie) et causer la disparition de pays entiers (Maldives,Tuvalu), provoquant d’importantes migrations.

L’Afrique sera une des régions les plus touchées, avec en 2020, entre 75 et 200 millions de personnes qui seront exposées à un stress hydrique dû au changement climatique. Dans certains pays du continent, les récoltes de l’agriculture pluviale pourraient être réduites de 50%. Vers la fin du 21ème siècle, la montée estimée du niveau de la mer affectera des zones côtières de basse altitude très peuplées. Le coût de l’adaptation pourrait représenter au moins 5-10% du produit intérieur brut (PIB).
En Asie, les experts estiment qu’en 2050, la disponibilité en eau douce diminuera, et que les régions côtières, particulièrement les régions des mégadeltas de l’Asie du sud, de l’est et du sud-est, seront soumises à un grand risque d’un accroissement des inondations par la mer et, dans certains mégadeltas de l’inondation par les fleuves. Le changement climatique devrait augmenter la pression sur les ressources naturelles et l’environnement, associé à une urbanisation rapide, l’industrialisation et le développement économique

En Amérique Latine, d'ici au milieu du siècle, la forêt tropicale sera remplacée progressivement par la savane en Amazonie orientale, avec un risque de perte significative de biodiversité par extinction d'espèces. Les projections indiquent que les modifications dans la répartition des précipitations et la disparition des glaciers affecteront significativement la disponibilité de l’eau pour la consommation humaine, l’agriculture et la production d’énergie.

En Amérique du Nord, les villes qui connaissent actuellement des vagues de chaleur devraient faire face à un accroissement du nombre, de l’intensité et de la durée des vagues de chaleur au cours du siècle, avec un potentiel d’effets néfastes pour la santé. Les communautés et habitats littoraux seront soumis à un stress croissant en raison des impacts du changement climatique intéragissant avec le développement et la pollution.

En Europe, les changements climatiques augmenteront les risques d’inondation éclair dans l’intérieur des terres, des inondations côtières plus fréquentes, une augmentation de l’érosion (due aux tempêtes et à l’élévation du niveau de la mer). Les régions montagneuses seront confrontées au retrait des glaciers, à une réduction de la couverture neigeuse et du tourisme hivernal et à de larges extinctions d’espèces (jusqu’à 60% dans certaines régions en 2080 pour des scénarios d’émissions élevés).
En Europe du Sud, les changements climatiques devraient aggraver les conditions (hautes températures et sécheresse) dans une région déjà vulnérable à la variabilité climatique, réduire la disponibilité en eau, le potentiel hydroélectrique, le tourisme estival, et en règle générale la productivité des cultures. »


Voilà qui est bien inquiétant, il faut cependant savoir que cette thèse est défendue ou acceptée par presque toute la communauté scientifique mondiale, mais qu'elle a aussi un petit nombre de détracteurs parmi les chercheurs. Il existe des divergences d'opinion quand aux causes réelles du réchauffement. Je vous présente deux petites vidéos qui soutiennent deux points de vue différents:


Alors, que nous réserve l'avenir bio-climatique de la Terre? La réponse reste un peu floue, mais une chose est sûre, dans le doute et pour éviter les mauvaises surprises, il semble évident qu'il est un devoir pour chacun de faire un peu attention, et d'avoir conscience des responsabilités qui lui incombent. Comme on dit chez Green-o-rama, mieux vaut prévenir que guérir...


dimanche 14 décembre 2008

le liége, le matériau éco-design par excellence



Pour l'article d'aujourd'hui, on a décidé chez Green-0-Rama de mettre en avant un matériau 100 % naturel, écologique et recyclable: le Liége...Et oui bon nombre d'entre nous ignore encore les qualités de ce matériau.
Alors petite explication:

il faut déjà savoir qu'il existe le liège mâle( irrégulier et peu élastique utilisé essentiellement pour l’isolation et l’aggloméré) et Le liège femelle (plus homogène et élastique et qui va servir à la réalisation des bouchons

"Pour la maison, vont être utilisés les rebus, soit 10 % de la production. Ces parties pauvres sont transformées en granulés de différents calibres pour fabriqués des agglomérés de différentes densités et qualités. Le liège étant composé à 95 % d’air, c’est un parfait isolant thermique et phonique.
Il faut savoir que le liége s’agglomère, sans solvant, sous l’action de la chaleur grâce à la résine contenue dans ses fibres. S’ajoutent ses qualités d’imputrescibilité, de résistance au feu et aux insectes. On l’utilise donc sous forme de panneaux d’isolation technique ou de blocs agglomérés découpés en feuilles. Avec ces dernières, on peut réaliser des dalles de sol de différents aspects ou des sous-couches d’isolation"

Aujourd’hui, producteurs et designers se battent pour sa réhabilitation.
"Maxime Beucher nous montre qu’on peut désormais décliner le liège en trois teintes selon la température employée, qu’il est plus dense et plus graphique qu’auparavant. Ce designer réalise ainsi des parquets très décoratifs et même du tissu fait de feuilles extra fines soudées entre elles sous l’effet de la chaleur."



"Ce tissu très résistant et très souple peut être brodé ou tissé et ainsi, utilisé dans l’ameublement. C’est un matériau au rendu très doux et sensuel qui s’accorde au mobilier contemporain. Ces mêmes fibres peuvent être tissées et donner lieu à des produits d’extérieur de par son imperméabilité".



Comme nous le montre Jasper Morisson, le designer anglais que l'on ne présente plus, le liége peut également être utilisé pour créer des objets contemporains.
Sa "Cork Chair" en est le reflet:"Sa forme conçue par ordinateur est entièrement découpée dans un seul bloc de matériau, ce qui permet d'éviter les raccords, les vis, la colle ou le placage". Morisson dit à son sujet:"Je cherchais une forme qui correspond au matériau et qui, en même temps, garde le mystère du moment, du lieu et de la raison de sa création. Je l’ai décrite ...,... comme une chaise qui serait faite par des esquimaux, si ceux-ci disposaient bien sûr de chênes-lièges.»...



« On voit encore nettement les bouchons de liège qui forment ce matériau. Le recyclage permet de transformer un matériau peu gracieux et tout au plus utilitaire en un très beau matériau d’une incroyable qualité. »

Ainsi, Pour conclure le liége est sans nul doute le matériau éco design par excellence.Ecologique, recyclable et naturel...Que demander de mieux?
Et pour découvrir plus de produits 100% liége, une seule adresse:

http://www.corkdesign.fr/

samedi 13 décembre 2008

Désastre écologique dû à l'extraction de sables bitumineux.




Aujourd'hui, la crise pétrolière et la crainte de l'épuisement des ressources mondiales d'hydrocarbures font qu'il devient rentable d'extraire le pétrole à partir de sables bitumineux. Un sable bitumineux (ou bitumeux) est un mélange de bitume brut, qui est une forme semi-solide de pétrole brut, de sable, d'argile minérale et de l'eau. En d’autres mots, c’est un sable enrobé d’une couche d’eau sur laquelle se dépose la pellicule de bitume. C'est le cas par exemple du Canada, qui dispose de réserves supérieures à celles de l' Arabie Saoudite, et qui extrait des millions de tonnes de sables bitumineux, dans un véritable carnage écologique. Car il faut savoir que sur 100 tonnes de sables bitumineux brut, on ne récupère qu' environs 11,5% de brut en moyenne, car plus la pellicule de bitume est épaisse, meilleurs sont les sables bitumineux en termes de quantité de pétrole extractible. Ces sables chargés d'hydrocarbures sont en fait extraits, et non pompés, par des méthodes de mines à ciel ouvert. Après extraction et transformation des sables bitumineux, on obtient le bitume, qui est un mélange d’hydrocarbures sous forme solide, ou liquide dense, épais et visqueux. Pour obtenir cela, le nombre de procédé de raffinement et d'extraction est très important et produit beaucoup de pollutions chimiques et gazeuses. Voilà une vidéo très bien faite, qui explique tout le problème. Cette vidéo nous l'avons reçu par mail et green-o-rama veut participer à sa diffusion, l'info doit circuler.




Ps: (merci à Laurence pour cette info...)

vendredi 12 décembre 2008

Les tuiles solaires, un autre système de récuperation d'énergie renouvelable


Les panneaux solaires, ces grandes plaques noires permettant de récupérer les rayons du soleil pour les transformer en électricité, énergie utilisable par la majeur partie de nos appareils domestiques ou industriels, via des cellules photovoltaïques, risquent d'être remplacés par une nouvelle technologie.
Il s'agit de la tuile solaire, qui existe sous deux formes:

-Des tuiles photovoltaïques moulées dans un matériau composite esthétique, léger et résistant à la corrosion, qui s’intègrent harmonieusement à tout type de construction. Elles sont faciles à monter, et permettent aux particuliers, comme toutes les installations photovoltaïques, de produire tout ou partie de leur électricité, et de revendre le surplus à EDF.

-La tuile thermique, qui utilise l’énergie solaire pour chauffer l’eau destinée aux besoins domestiques. Elle aussi remplace les tuiles conventionnelles. Chaque tuile est reliée à la suivante pour constituer un ensemble de la taille souhaitée. Le système est connecté au réseau d'eau chaude par le plombier. Un contrôleur électronique compare constamment la température des tuiles thermiques solaires à celle de l’eau se trouvant dans le ballon. Le système produit de l'eau chaude en diminuant drastiquement la consommation de combustibles fossiles ou d'énergie non renouvelable. Economies, moins de CO2 rejeté dans l'atmosphère...

Ce système promet plusieurs avantages face au panneau photovoltaïque "traditionnel", par exemple grâce à l'emploi de ces tuiles, et en fonction du nombre posé sur le toit, il est possible de varier la capacité de puissance voulue en augmentant ou en réduisant le nombre de tuiles.
En cas de panne, l'installation fonctionne encore même en capacité réduite mais évite la coupure d'électricité à la différence des panneaux solaires.
Dans une résidence secondaire pendant l'absence des résidents, les tuiles solaires reliées à la batterie de l'alarme permettront à cette dernière d'être opérationnelle sans limite de temps malgré la coupure d'électricité.
Lors de la mise en place d'une piscine où tout le système de filtration est installé dans un petit chalet de jardin, la tuile solaire disposée sur le toit assurera l'auto alimentation du système de filtration sans être obligé de creuser une tranchée pour l'arrivée EDF.

Peut-être pourrons-nous dire adieu aux énormes panneaux photovoltaïques, pas toujours très sympas d'un point de vu esthétique, et saluer l'arrivée d'une technologie plus intégrée dans nos habitations. En tout cas green-o-rama ne peut que saluer ce genre de technologie, qui en plus d'être utile en terme d'écologie, fait un effort vers une intégration plus esthétique dans nos maisons!

jeudi 11 décembre 2008

Bilum, les sacs et accessoires recyclés et fiers de l'être!


Pour le post d'aujourd'hui, Green-o-rama a envie de vous parler de Bilum. Bilum est une marque Française de sacs et d'accessoires de mode qui existe depuis 2006, et qui utilise principalement de grandes bâches publicitaires comme matière première, pour la confection de ses produits, mais aussi des ceintures de sécurité de voitures, etc...
Une fois de plus au lieu de jeter, on peut transformer et réutiliser!
Chaque bâche est ensuite soigneusement sélectionnée et découpée en fonction de ses couleurs et motifs, chaque sac est donc unique, en plus d' être résistant et imperméable via les propriétés des matières premières utilisées!

Mais l'idée ne s'arrête pas là puisque Bilum s'engage et soutient la réinsertion par le travail en faisant préparer chaque pièce par des entreprises d'insertion sociale et assembler par des ESAT (établissements ou services d'aide par le travail) et des entreprises adaptées. Les ESAT sont des établissements médico-social de travail protégé, réservés aux personnes handicapées et visant leur réinsertion sociale et professionnelle, ils sont la plupart du temps gérés par des associations privées à but non lucratif. Quand aux entreprises adaptées, il s'agit d'entreprises qui emploient au moins 80% de travailleurs handicapés.
C'est chouette Bilum, c'est beau, solide et éthique! Tout ce qu'on aime chez Green-o-rama, et vous?

Bilum: http://www.bilum.fr/

mercredi 10 décembre 2008

idée recyclage...


Alors en se baladant sur le net on a trouvé une idée recyclage bien sympa et on a eu envie de la partager avec vous...
Vous ne savez pas quoi faire de vos vieux pots de confiture Bonne Maman?...et bien petite idée née de l'imagination de l'artiste Angèle Riguidel qui recycle et détourne les objets du quotidien pour les rendre lumineux...
Cette artiste Normande qui utilise la récup pour donner vie aux vieux objets nous a complètement charmé chez Green-O-rama...Alors si vous aussi vous êtes adeptes de créations qui allient récup et design, foncez sur son site

mardi 9 décembre 2008

L'association ART GENS, vivre et faire vivre par le recyclage artistique...



C'est sur les pentes de la Croix Rousse, dans un quartier de grande tradition textile lyonnais et chargé d'histoire, que vous trouverez la boutique/atelier de l'association ART GENS.
cette association qui compte deja plus de 120 adhérents a pour but de rendre vie à des déchets industriels et de sensibiliser le grand public à la nécessité et aux avantages du recyclage en utilisant des moyens créatifs et artistiques. Les objets récup et l'éco-design, c'est pas seulement pour les écologistes activistes, ça doit devenir une nouvelle forme de production/consommation pour tous!
L'idée est de mettre en valeur les nombreuses solutions qui sont à notre portée pour réduire le gaspillage de matières et d'énergies en ayant simplement recourt à l'optimisation.
Choisir l'art comme vecteur essentiel dans nos actions permet d'aborder de manière astucieuse et positive ce problème contemporain.
Art Gens, à travers son fonctionnement novateur souhaite révéler les potentiels d'inventivités que nous pouvons mettre au service d'un monde respectueux de notre environnement.


L' association met aussi en place de ateliers de création hebdomadaire pour les enfants et les adultes, mais aussi des ateliers nomades pour sensibiliser au recyclage. ART GENS intervient dans tous types de lieux ou manifestations, centres sociaux, écoles, entreprises, festivals... pour inviter adultes et enfants sur le chemin de la création/récupération. Là des plasticiens encadrent
petits et grands dans des ateliers créatifs à base de développement durable.
ART GENS met aussi en place les RECYCLOWNS qui à travers un théâtre burlesque et interactif, interpellent le public, éveillent les consciences à la problématique des déchets et incitent à une conduite citoyenne.



















Au-delà de ces activités, ART GENS produit aussi des objet éco-design très sympa confectionnés à 100% avec des matériaux de récup.



A partir des liens noués avec les industriels de la région Lyonnaise, Art Gens propose un recyclage créatif de matières destinées à être jettées. Qu'ils soient neufs (chutes de production) ou usagés, ces déchets retrouvent un nouveau cycle de vie dans des objets utiles, accessoires de modes et décoration d'intérieur.

Comme chez Green-o-rama on soutient ce type de démarche, on a très envie de vous le faire découvrir. Vous aurez plus d'infos en vous rendant directement sur leur site ART GENS .