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vendredi 27 février 2009

Un "prêt à taux zéro" 1OO% vert!


En lisant la presse ce matin, on est tombé sur un article qui nous a paru intéressant. Alors voilà, pour en finir avec les bâtiments énergivores, qui représentent 23% des émissions de CO2 en France, l'objectif d'ici la fin 2010  pour le Grenelle de l'environnement est "d'avoir lancé 200.000 rénovations et d'augmenter le rythme à 400.000 par an à partir de 2013". Pour y parvenir, le gouvernement a présenté  l'"éco-prêt à taux zéro". Qui peut bénéficier de ce coup de pouce "écolo", pour quoi, à quelles conditions ? les réponses tout de suite:Combien on peut emprunter ? "Sans intérêt, 30.000 euros au maximum si trois travaux différents sont effectués. 20.000 euros pour deux travaux. Le remboursement pourra se faire en 10 ans maximum (sauf dérogations jusqu'à 15 ans) à raison de 250 euros par mois. Quels sont les travaux concernés ? Isolation des combles, remplacement des fenêtres, installation d'une pompe à chaleur ou de panneaux solaires pour l'eau chaude sanitaire : la liste des travaux est disponible sur le site del'Ademe". Par où commencer ? "En faisant faire un diagnostic énergétique complet et un plan de travaux. Il vous en coûtera entre 1.000 et 2.500 euros, une dépense qui peut être prise en charge via le prêt. Pour choisir un professionnel compétent, renseignez-vous auprès de l'Ademe dans votre région." Vers quelles banques se tourner ? "Une fois le devis type réalisé, via l'Ademe, onze banques devraient être partenaires. Une convention va être signée entre elles et le ministère du Développement durable". Qui peut en bénéficier ? "L'éco-prêt à taux zéro est accessible sans conditions de ressources pour les propriétaires d'un logement, dans leurs résidences principales. Ce prêt "écolo" sera compatible avec les autres types d'aides déjà existants". Quelques exemples pour mieux comprendre.

Pour une maison individuelle:"Maison individuelle chauffée à l’électricité, 100 m² située dans la Vienne, construite dans les années 80, avec une isolation moyenne. Facture d’énergie avant travaux : 270 euros/mois Travaux réalisés : isolation des combles perdus et installation d’une pompe à chaleur Coût total des travaux : 18 000 euros Facture après travaux : 140 euros/mois, gain de plus de 50 %.Avec un prêt classique (taux d’intérêt 6%), les mensualités s’élèvent à 200 euros/mois, soit une facture énergie + remboursement du prêt de 340 euros/mois.Avec un éco-prêt à taux zéro, la facture énergie + remboursement du prêt est de 290 euros/mois, soit 50 € de moins /mois qu’avec un prêt classique. Si le propriétaire est éligible au cumul entre l’éco-prêt à taux zéro et le crédit d’impôt, la facture énergie + remboursement du prêt passe à 260 euros/mois, soit 80 euros de moins qu’avec un prêt classique et 10 euros de moins qu’avant les travaux. Le propriétaire réalise dès à présent 120 euros d’économies par an sur sa facture d’énergie. A la fin de la durée du prêt le propriétaire bénéficie à plein des économies d’énergie... et il profite immédiatement de l’amélioration de son confort et de la valorisation de son bien. Grâce à l’éco-prêt à taux zéro, il a économisé 6 000 euros d’intérêts qu’il aurait eus à verser dans le cadre d’un prêt classique et 9 600 euros s’il bénéficie également du crédit d’impôt."

Pour un appartement:"Appartement de 70 m², situé dans un immeuble construit dans les années 60, non isolé. Le chauffage est assuré par une chaudière collective au gaz assez ancienne.Facture d’énergie avant travaux : 90 euros/mois Travaux réalisés : changement des fenêtres par des fenêtres performantes intégrant un double vitrage PVC. Dans le même temps, la copropriété remplace la chaudière par une chaudière à condensation. Coût total des travaux : 8 000 euros Facture après travaux : 45 euros/mois, gain de 50%. Avec un prêt classique, les mensualités s’élèvent à 90 euros/ mois, soit une facture énergie + remboursement du prêt de 135 euros/mois.Avec un éco-prêt à taux zéro, la facture énergie + remboursement du prêt est de 110 euros/mois, soit 25 euros de moins qu’avec un prêt classique. Si le propriétaire est éligible au cumul entre l’éco-prêt à taux zéro et le crédit d’impôt, la facture énergie + remboursement du prêt passe à 100 euros/mois, soit 35 euros de moins / mois qu’avec un prêt classique. Suite aux travaux, le propriétaire dépense 10 euros de plus par mois pendant 10 ans. Toutefois, à l’issue du remboursement de son prêt, sa facture mensuelle d’énergie aura été réduite par deux et son appartement aura gagné en confort. Grâce à l’éco-prêt à taux zéro, il a économisé 3 000 euros d’intérêts qu’il aurait eu à verser dans le cadre d’un prêt classique."

Et si vous voulez avoir plus de renseignements sur ce nouveau "taux écolo" rendez vous sur le site du ministére de l'écologie...

mercredi 25 février 2009

Un truk com ça, hommage aux frères Lumières!


Aujourd'hui, petit post pour vous présenter le travail de deux éco designeuses que l'on adore chez Green-O-Rama, Flavie et Xavière les créatrices de la marque "Un truk Com ça"! Mais que font elles exactement et comment est né leur projet? Et bien ces deux demoiselles "c'est tout d'abord l'histoire d'une rencontre, celle de deux p'tits bouts de femmes, Flavie et Xavière."C'est en fouinant dans les décharges, les ferrailleurs et autre "bouis-bouis" qu'elles dénichent des objets oubliés, qu'elles retapent, transforment pour qu'ils puissent à nouveau illuminer vos intérieurs. L'originalité de leur travail vient du fait que c'est l'objet le moteur, c'est de lui que naît l'idée de création, en confrontation directe avec sa forme, sa matière, sa spécificité, sa résistance...Chaque objet déco est une pièce unique réalisée par leurs soins. Certaines de leur oeuvres sont visibles sur leurs prestations de décoration évènementielle (installations, festivals et séminaires). Elles travaillent pour des associations ou des entreprises en décoration évènementielle. Elles interviennent dans un lieu et créent un univers en lien avec la manifestation. N'importe quel espace (qu'il soit intérieur ou extérieur) peut être habillé par leurs soins. Elles réalisent aussi des structures ou des éléments de décor pour des compagnies de théâtre. Mais surtout, elles laissent libre cours à leur créativité en récupérant divers « Truk » pour en faire du mobilier et des lampes uniques.

Ces deux éco-designeuses qui ont déjà participé à plusieurs événements depuis le début de leur projet n'ont pas fini de nous étonner avec des créations comme"des lampes veilleuses" réalisées à partir de pellicule 35mm, en passant par "les loupiottes" réalisées a partir de boîtes de conserve et d'ustensiles de cuisine, ou encore des lampes "belle époque",...et tout ça évidemment pour notre plus grand bonheur...

mardi 24 février 2009

Un tracteur écolo au salon international du matériel agricole!

Un tracteur qui roule sans gazole et ne rejette dans l'air que des vapeurs d'eau,vous connaissiez? et bien nous non plus et c'est bien normal puisque cette formidable invention vient de voir le jour grâce à la marque New Holland et Le salon international du matériel agricole vient de la distinguer!.Petite explication:" Le système de piles à combustible transforme l'hydrogène en électricité qui alimente les deux moteurs électriques. Le tracteur ne produit aucune émission. Seule une faible quantité d'eau, sous forme de vapeur, est produite par les piles à combustible" : ainsi présenté dans sa notice, le tracteur NH2 a reçu la médaille d'or de l'innovation au Salon international du matériel agricole cette année. Un engin 100% écolo créé par le groupe New Holland, deuxième vendeur de tracteurs en France.
Avec ses moteurs électriques, NH2 marque donc la fin du tout gazole dans les fermes. Surtout, il va permettre aux agriculteurs de produire leur propre énergie puisque l'électricité pourra provenir d'éoliennes ou de panneaux solaires installés dans leur exploitation. Le silence en plus, en l'absence de pot d'échappement et de boîte de vitesses. Ce tracteur NH2 sera commercialisé d'ici quatre ans. Pour un tarif de 10 à 20% supérieur aux autres modèles."

Un tracteur qui permet de moins polluer, en voilà une idée qu'elle est bonne...Affaire à suivre!

lundi 23 février 2009

Des trésors dans nos poubelles!!

Quand on prend le temps d'observer un peu autour de nous, on peut souvent s'apercevoir que nos poubelles peuvent être source d'inspiration, la preuve en image avec Hubert Soucy et Marie Claude Parenteau -Leboeuf, deux éco designers canadiens qui redonnent vie à nos déchets!...

dimanche 22 février 2009

Vaho Works, la magie du design Barcelonais!...



Aujourd'hui on vous présente des éco designers Barcelonais pour lesquels on a complétement craqué chez Green-O-Rama et qui vont mettre un peu de couleur dans nos dimanches gris et venteux... Nous avons nommé les designers de Vaho Works, qui ont décidé de donner à nos déchets une seconde chance en fabricant des accessoires de mode et du mobilier! Pour ces designers engagés, " au moment des adieux, juste avant de se dire aurevoir, les objets et les matières que nous rejetons, soupirent dans l'espoir d'être sauvés. Tous méritent une seconde chance, se transformer pour montrer au monde qui les a rejeté, qu'ils peuvent de nouveau être utiles." Pour eux, "ressuciter des matériaux et chercher des trésors perdus parmis les rejetés du progrés et de la modernité" fait partie de leur travail et ils s'amusent beaucoup en le faisant! Leur histoire commença au siécle dernier à Barcelone. De la recherche et de la réutilisation d'un nombre incalculable de matériaux inutilisés , ont surgi divers objets fonctionnels, durables et surprenants! Mais par dessus tout, ce furent les sacs produits avec des bâches publicitaires en PVC qui eurent le plus de succés.

Ces adeptes de la récup utilisent les bâches des campagnes publicitaires de ville comme Barcelone ou Madrid . Chaque sac est unique, graphiquement, il n'y en a pas deux pareils! Tout le processus de fabrication est artisanal. Aprés chaque campagne, les bâches sont récupérées et entreposées, les designers de Vaho Works les récupérent froissées, sales et tristes, mais "c'est le point de départ de leurs résurrection"! Les bâches sont triées et classées selon leurs caractéristiques graphiques et sont nettoyées . Ce procesus est le premier procesus qu'elles subissent avant d'être découpées et utilisées pour confectionner des sacs chargés d'histoires et 100% uniques, ce qui leur donne une valeur particuliére! Enfin, il faut savoir q'une grande partie de leur production est réalisée dans les ateliers de la prison modéle de Barcelone et dans la fondation "CEO el Maresme", fondation qui s'occupe de personnes en situation de handicap psychologique!

Enfin bref, vous l'aurez compris, des jeunes éco-designers plein d'humour, 100% humains et atteints de  la récupmania, on ne pouvait pas passer à coté chez Green-O-Rama...

vendredi 20 février 2009

Du marc à café transformé en Biocarburant!


Du Biocarburant avec du marc de café? et bien d'aprés 3 scientifiques américains cela serait possible et en tout cas il travaille sur le projet!Petite explication:Que faut-il pour faire des bio-carburants, ou, pour les nommer plus justement, des agro-carburants ? Soit des végétaux contenant du sucre ou de l'amidon, avec lesquels on peut faire du bioéthanol, ou des végétaux contenant de l'huile, avec lesquels on peut faire du biodiésel. Eh bien pourquoi pas, en effet, se servir du marc de café ? Car, si on le presse, on en sort... de l'huile ! Fort de ce constat, trois scientifiques de l'université du Nevada se sont lancés dans des expériences. En pressant le marc, ils ont obtenu 10% à 15% d'huile, selon qu'ils ont utilisé de l'arabica ou du robusta.  Ces chercheurs américains ont fait quelques calculs."Mano Misra, Susanta Mohapatra et Narasimharao Kondamudi ont publié les résultats de leur recherche le 22 novembre dernier dans le "Journal of Agricultural and Food Chemistry". Selon cette étude, le café contiendrait en moyenne 15 % d'huile extractible par un procédé classique d'estérification (réaction entre différents composés organiques). Si le pourcentage d'huile extrait du café ne peut pas être comparé à celui extrait du colza (25 à 50 %), il est très proche de celui des palmiers et du soja (environ 20 %). Riche en antioxydants, le biodesel produit à partir de café présenterait de plus l'avantage d'être très stable, pouvant ainsi se conserver plus d'un mois dans des conditions de température et de pression ambiantes.
A l'heure actuelle, seule une très faible quantité de café est recyclée sous forme d'engrais. Avec une production annuelle mondiale de café estimée à 7,26 millions de tonnes, ce ne sont pas moins d'un million de mètres cubes de biocarburant qui pourraient être synthétisés chaque année. Un chiffre peu probable, car impliquant un recyclage total du café mais non négligeable, au vu de la production mondiale de biodiesel, estimée à 11,36 millions de mètres cubes pour 2010 par l'American Chemical Society."
Et pour finir, il faut savoir que la construction d'une usine pilote, visant à évaluer la rentabilité du marc de café en tant que source d'énergie renouvelable, est prévue dans les six prochains mois.Alors, affaire à suivre... et vous vous en pensez quoi?

mercredi 18 février 2009

le Festival d'images "Allant Vert"!

Ce soir on avait envie de vous parler d'un festival dont on a aimé la philosophie, le festival "Allant Vert" , organisé par Toulous'Ethic, site internet d'infos locales dédié au developpement durable. Dans le cadre de la quinzaine de l'économie sociale et solidaire,en association avec l'ADEME, Toulous'éthic nous propose un festival 100% éco et remplie d'images!Alors en quoi consiste ce festival, quel est donc le théme et comment y participer? et bien c'est tout simple, la motivation premiére est de"sensibiliser le grand public au développement durable sans se prendre (trop) au sérieux."Le théme:  La Consom'action, et pour y participer... rien de plus simple, il suffit de réaliser un petit film de moins de 5 mn sur le thème de la consommation responsable, de choisir une catégorie ( Fiction, reportage, animation) est de l'envoyer à Toulous'éthic avant le 15 mars 2009 en n'oubliant pas de remplir le formulaire de Bilan Carbone, bilan qui permettra de comptabiliser des émissions de gaz à effet de serre, à partir de données facilement disponibles comme : "la fin de vie des déchets engendrés,  les moyens de transport utilisés, la consommation d’énergie induite par l’activité", ...Les vidéos une fois examinées par les internautes et par un jury composé de professionnels de l’image et de l’économie sociale et solidaire feront l'objet d'une sélection qui au final engendrera  un vainqueur par catégorie, un prix « Internautes » toutes catégories confondues et un prix spécial « scolaires » toutes catégories confondues, et pour la soirée de remise des prix c'est à Toulouse que ça se passe, en mai 2009 pendant "les journées natures".Un petit  point sur les engagements de Toulous'Ethic nous semblait également important à faire. Pour  le festival "Allant Vert" Toulous'Ethic s'engage  entre autres "à réaliser des documents intégrant les meilleurs caractéristiques environnementales possibles", "penser une diffusion raisonnée et ciblée des documents papiers", "utiliser des supports d'informations fixes et pérenes ou réactualisables", "favoriser l'accés au festival par des modes de transports doux ( vélo, transports en commun)", "à compenser auprés d'Action Carbone  l'ensemble des émissions Ges qui n'auront pas été évitées", "faire et rendre public un bilan carbonne de la manifestation",...
Et enfin, on ne pouvait pas parler  de ce festival sans parler de sa marraine, on a nommé la journaliste française Marie-Monique Robin réalisatrice du documentaire « Le monde selon Monsanto », diffusé sur Arte en mars 2008.Enfin bref si vous avez l'âme d'un cinéaste, ou que vous avez juste envie de dire quelque chose qui vous tiens à coeur sur le théme de la consommation responsable et bien à vos caméras et rendez vous en avril pour connaître les résutats!

Et tout de suite une petite vidéo des élèves du lycée Bellevue à Toulouse qui ont participé à la réalisation de ce petit film. Ils se sont filmés et ont "disserté" sur la consommation responsable (bio, équitable etc.) dans le cadre du festival "Allant Vert" ...instructif !

mardi 17 février 2009

Alors, double ou triple vitrage?



Alors que le recours au double vitrage devient de plus en plus répandu dans l'habitat individuel pour assurer un confort et une tranquillité supérieurs au simple vitrage, le triple vitrage commence également à retenir l'attention. Les espaces vitrés offrent ainsi de nombreuses possibilités de choix mais soulèvent également beaucoup de questions chez les consommateurs notamment en termes d'efficacité et d'usage. Donc le triple vitrage au lieu du double pour faire des économies d'énergie, est ce vraiment au point et surtout utile?


Posez la question et vous entendrez tous les sons de cloches. A l'origine de ces divergences, l'apport solaire : le triple vitrage empêche la fuite des calories de l'intérieur vers l'extérieur, mais dans le même temps il récupère moins de rayonnement solaire.
Utilisé dans les constructions passives des pays nordiques, que peut-on attendre des performances énegétiques du triple vitrage en France ? Pour les constructions respectant l'actuelle réglementation thermique (la RT 2005), c'est une hérésie. Car l'apport du triple vitrage sera infime, voire même négatif. "On ne met pas en place du triple vitrage sur des bâtiments qui ne sont pas au "top" du point de vue énergétique", insiste Armand Dutreix, énergéticien et fondateur du bureau d'étude A3E EnR.

Simuler pour évaluer les performances énergétiques
Pour le savoir trois simulations ont été réalisées par Armand Dutreix :

- l'une théorique sur un vitrage de 1m², sans ombrage portés et dont les vitres sont parfaitement propres ;

- la deuxième en situation classique en prenant en compte les masques solaires créés par l'encastrement des fenêtres et de la poussière sur les vitres ;

- et la troisième en situation fortement masquée, par exemple un bâtiment situé en ville.



"Chacune de ces simulations ont été faites pour différents lieux géographiques et pour différentes orientations des baies vitrées. Quatre grandes villes représentatives des différents climats, situées aux quatre points cardinaux de la Métropole, ont été retenues : Marseille, Lille, Brest, Strasbourg. En y ajoutant la station de Tignes située à 2100 mètres d’altitude dans les Alpes. Les simulations effectuées n'ont pas pour objectif d'apporter une réponse définitive sur l'intérêt ou non du triple vitrage. Il s'agit aussi de mettre en évidence que chaque bâtiment doit être considéré en fonction de sa zone climatique d'implantation, ses performances et des apports solaires. Les principales conclusions En région méditerranéenne, le triple vitrage ne présente aucun intérêt énergétique, et peut même s’avérer désastreux pour les fenêtres au sud. Même dans une situation extrême, ou le vitrage ne reçoit que très peu de soleil, le triple vitrage présente très peu d’intérêt à Marseille, sauf peut-être plein nord. Armand Dutreix insiste : " Une fenêtre plein nord masquée à 50%, il vaut mieux la murer." Quel que soit le lieu géographique, pour la majorité des constructions, seule une orientation au nord peut justifier un triple vitrage. Mais le gain apporté par les volets la nuit suffit souvent à compenser les pertes par les masques et la saleté. "La recherche sur la qualité thermique des volets serait beaucoup plus efficace que celle sur les triples vitrages", estime l'énergéticien qui va plus loin : "Même en BBC, il y aura peut-être, pour le même prix, mieux à faire pour obtenir des gains énergétiques." Alors le triple vitrage ça ne sert à rien ? C’est quand on commence à parler de construction passive que l'on peut évoquer un éventuel triple vitrage. Pour autant, les apports solaires ne sont pas à négliger. Quel intérêt y a t-il à construire passif si on perd 50 % des apports solaires des fenêtres ? Le triple vitrage montre un certain intérêt pour les façades nord ou celles recevant peu de lumière, pour peu que le reste de la construction soit à l’avenant en terme de qualité. Dans un cas extrême, comme dans la station de Tignes, à 2100 mètres d’altitude, un triple vitrage sur une baie vitrée de 10 m² orientée plein nord dans un logement de 50 m² ne fera gagner que 7 kWh/m² habitable et par an par rapport à du double vitrage. "Il y a surement mieux à faire avant de remplacer les menuiseries, quand on connait la consommation moyenne des logements de cette station (entre 300 et 600 kWh/m²)", estime le spécialiste. "Compte tenu du surcoût important d’un triple vitrage, mieux vaut investir dans d’autres actions qui auront facilement un meilleur impact sur la consommation globale de la construction. Par exemple, équiper les immeubles de bureaux de volets automatiques est beaucoup plus performant que de leur coller des triples vitrages, d’autant qu’ils peuvent aussi servir pour réduire les besoins de climatisation en été. Supprimer les fenêtres au nord et les augmenter au sud l’est également. Baisser de 1°C la température de chauffage et mettre un pull réduit les besoins globaux en chauffage de 7 %. Pourquoi aller chercher un gain aléatoire, minime s’il existe, avec des triples vitrages, alors qu’il y a tant à faire de manière efficace ailleurs ?" Rappelons que le triple vitrage, requiert une parfaite mise en oeuvre sachant que les performances énergétiques dépendent aussi de la qualité de la menuiserie. En outre, l'énergie grise nécessaire à sa fabrication est plus importante que pour un double vitrage. Autant d'éléments non négligeables qui ici n'ont pas été pris en compte."

lundi 16 février 2009

La vie dans un vieux container...!


Aujourd'hui, notre ballade sur le net nous a encore fait découvrir un projet complétement fou que l'on a eu envie de partager avec vous!L'idée: construire des appartements, des créches, des studios de musiques, des bureaux, des écoles, des boutiques...avec de vieux containers de ports! L'auteur de cette surprenante idée: Nicholas Lacey un architecte anglais!Le projet consiste" en de nombreux conteneurs placés les uns sur les autres, sur cinq étages. Ce système d'habitation est très flexible, il ne se base en effet pas sur le modèle un container = une unité. Au contraire, les conteneurs se combinent entre eux pour constituer des habitations ou bureaux spacieux et confortables. Selon l'architecte Nicholas Lacey, "la nature modulable de ces conteneurs, leur adaptabilité et le fait qu'ils soient disponibles comme surplus industriels les rendent idéaux comme matériau préfabriqué".
Le projet "Container City"I qui a vu le jour en 2001 dans le coeur des docks Londonniens, a été mis en place en 4 jours et a permis de construire 15 studios en utilisant 20 containers. Depuis, l'architecte Nicholas Lacey et son équipe ont été sollicités pour de nombreux projets comme la construction de salles de classes en 2001 pour le collége Hamlet à Londres ( 6 classes créées pour 10 containers utilisés), ou encore la construction du "Cove park", un centre permettant aux artistes de se reunir en pleine nature (6 containers utilisés pour 3 ateliers créés), ou bien un studio d'enregistrement en 2005 qui a nécéssité 7 containers pour 3 cabines...

Enfin bref, un projet qui allie originalité, esthétisme et recyclage, et bien à votre avis...pourquoi on a eu envie d'en parler?Mais pour plus d'infos on vous conseille d'aller sur le site du projet, alors oui c'est en anglais..., mais ça vaut vraiment le détour!



samedi 14 février 2009

Dites le avec des fleurs équitables...!


Alors comme ce soir c'est la St Valentin, on a eu envie de faire un article consacré au cadeau le plus offert pour cette occasion, j'ai  nommé notre amie la Rose...Et oui il est vrai que l'amour c'est beau, mais sans jouer les pénibles , "nos témoignages d'amour ont parfois des relents d'exploitation"....Selon le magazine web "Bio Ethic","si on trouve toute l'année des roses qui ne fleurissent en Europe qu'à la belle saison, c'est qu'elles sont produites principalement au niveau de l'équateur, en Afrique orientale et en Amérique du Sud. Là, le droit du travail et les règlements environnementaux sont souvent des notions inconnues!"
 Et oui une une fleur se fane vite et se froisse facilement...  Toujours selon"bio ethic", dans les industries floricoles, "on porte souvent plus d'attention à la fragilité du produit qu'à la sécurité du personnel. Selon une étude de l'Organisation internationale du travail (OIT), les travailleurs ne comptent pas les heures non payées lorsqu'une commande doit partir. Une fleur cueillie doit être livrée dans les 48 heures. Les week-ends sont souvent travaillés. Au Kenya, 65% des travailleurs sont précaires et n'ont droit à aucun avantage social. Dans ce même pays, 75% des 50 000 employés de la fleur sont des femmes. Cette proportion induit des dérives : selon une étude faite en Équateur par le Fonds international pour les droits du travail, 71% des employées de moins de 24 ans ont subi des formes de harcèlement sexuel."
Mais le pire problème est lié à l'épandage de produits chimiques:" Pour arriver sans aspérités dans nos vases, les fleurs ont dû assimiler des dizaines de produits différents : pesticides, fongicides, herbicides... Certains d'entre eux sont interdits dans les pays occidentaux. Souvent, ils sont répandus sans protection et absorbés par les ouvriers. Selon l'OIT, ils sont 60% à se plaindre de maux de tête, de troubles de la vue, de douleurs à la poitrine et de réactions allergiques parfois graves, caractéristiques d'un mauvais usage des produits chimiques toxiques. La formation à la manipulation est rare."
De plus on assiste à une fragilité de l'éco systéme:"Les fleurs sont produites dans d'immenses serres qui consomment d'importantes ressources en eau dans des pays comme le Kenya où cette ressource manque souvent pour les besoins essentiels. Les produits chimiques utilisés contaminent aussi l'environnement. Au Kenya, l'écosystème du lac Naivasha, un des rares lacs d'eau douce du pays, est mis en péril par une floriculture en pleine croissance."
Toujours d'aprés le web magazine"bio- ethic"," Si les fleurs équitables arrivent aujourd'hui sur le marché français, des progrès sont déjà perceptibles au Sud grâce à l'expérience de Max Havelaar Suisse depuis 2001 et celle de Fairtrade Foundation, l'association britannique membre de FLO, depuis 2004. Le label s'est donné pour principe de ne travailler qu'avec des fermes qui avaient déjà montré leur volonté de produire de manière plus respectueuse des hommes et de l'environnement. Il leur demande un véritable engagement."Basés sur les conventions de l'Organisation internationale du travail, les standards du commerce équitable y garantissent les droits des travailleurs. Ils interdisent la discrimination et le travail des enfants. Ils imposent des salaires décents, transparents et réguliers, décidés dans le cadre de conventions collectives. Les syndicats doivent avoir leur place. Les ouvriers malades et les ouvrières enceintes peuvent prétendre à des congés. De plus,"comme pour chaque produit, des standards spécifiques s'appliquent aux fleurs coupées. Ils mettent l'accent sur la protection des travailleurs dans l'usage de produits chimiques qui doivent être réduits. Une longue liste de pesticides interdits a été établie. Ils doivent être remplacés dans la mesure du possible par des pesticides biologiques. Des méthodes d'irrigation économes doivent être mises en place.Une fois la certification obtenue, la plantation doit poursuivre ses efforts en suivant des critères de progrès qui sont régulièrement contrôlés. Sur les exploitations kenyanes travaillant avec Fairtrade Foundation, les 7 000 travailleurs ont profité pour la première année d'une prime de développement de plus de 182 000 , soit 8% à 12% du prix d'export. Bien sûr, l'utilisation de celle-ci est décidée par un comité paritaire représentatif. Dans le quartier qui jouxte la ferme Oserian, l'eau est une ressource rare.La prime a permis de creuser un forage avec des pompes et des citernes. La crèche de la ferme a reçu de nouveaux équipements, et de nouvelles salles de classes ont été construites à l'école… Souvent, les comités paritaires consacrent la prime à financer la formation à la reconversion pour adultes afin de se dégager des perspectives d'avenir.
 Les standards du commerce équitable garantissent aux ouvriers des fermes des conditions de travail décentes et octroient une prime pour de nouvelles perspectives d'avenir."
Et le gaspillage d'énergie dans tout ça me direz vous? et bien"Les fleurs produites en Afrique sont acheminées par avion en moins de deux jours en Europe, souvent via les Pays-Bas. En France, la culture des roses est loin de couvrir la consommation, surtout pour le grand pic hivernal de la Saint-Valentin. Bien sûr, le transport aérien est le plus gourmand en énergies fossiles, mais la production de fleurs hors-saison dans les pays du Nord l'est encore plus à cause du chauffage des serres. C'est ce que révèlent deux études. Selon l'ONG néerlandaise Inzet, la production et l'acheminement d'une fleur depuis le Kenya rejette 335g de CO2, tandis qu'elle rejette 670g si elle a poussé aux Pays-Bas. L'étude zurichoise Leggenhager est arrivée à des conclusions comparables. Grâce aux expériences menées par les associations suisse et britannique,la prime de développement finance crèches,écoles, adduction d’eau...Les fleurs acheminées par avion des pays tropicaux rejettent moins de CO2 que si elles étaient cultivées en serres chauffées en Europe."
Et pour les retardataires qui veulent quand même marqué le coup de la St Valentin  (mieux vaut un jour trop tard que jamais...), ces roses sont dispos sur les sites Bebloom,Aquafleur,Ethiflora, ou Rose of Africa
A bon entendeur salut et très bonne St Valentinà tous!...

vendredi 13 février 2009

Alejandro Montero, le parcours d'un architecte engagé!


Alejandro Montero vous connaissiez? et bien on vous avoue que nous non plus jusqu'à ce soir! Alors ce qu'il faut savoir sur ce monsieur c'est tout d'abord que c'est" un fervent croyant que le paradis sur terre est possible" et qu'il est révolté depuis son adolescence contre la société de pollueurs dans laquelle il vit. Partant de cette révolte il décide "un jour de transformer l'énergie négative qui le consumme en solutions constructives qui pourront résoudre les problèmes qui affligent le monde d'aujourd'hui". En 1997, lors de sa première année au baccalauréat en architecture à l'Université Laval, il commence à mettre les bases de l'Atelier Tergos qu'il mettra officiellement sur pied en 2000.Depuis il n'arrête pas de participer à des événements comme pendant l'été 2005 durant lequel il participe au tournage du documentaire "Les Citadins du Rebut Global "produit par Blue Storm télé et diffusé à l'hiver 2006 sur les ondes de Télé Québec. Le défi des Citadins consistait en un projet de rénovation d'un immeuble du centre-ville de Montréal laissé à l'abandon depuis une vingtaine d'années. Il visait à redonner vie à ce bâtiment, de manière originale, pour un budget de 15,000$ (matériaux), avec un plein d'essence et en utilisant un maximum de matériaux recyclés. Ce jeune homme engagé a également participé a de nombreux projets comme entre autres en 2002 le projet de la "Bibliothèque Gabrielle-Roy St-Roch" au Québec qui consistait "à un agrandissement d'une bibliothèque achalandée. Conçue sous la supervision de M. André Potvin, la rénovation de l'édifice se veut bioclimatique et tient compte des vents dominants et de l'ensoleillement du site pour se ventiler et se chauffer passivement. Une immense cour intérieure est rafraichie par une végétation indigène. De cet espace, une prise d'air en extérieur permet au bâtiment de régulariser son ambiance physique." Ses réalisations sont elles aussi très nombreuses comme entre autre la réalisation de la "Résidence Guay-Paquet", inspirée du Shingle style et de la construction québécoise, vernaculaire cette résidence en milieu montagneux profite de la dénivélation pour maximiser l'apport de lumière. Les fenêtres orientées sud-est favorisent les gains solaires matinaux. La maison est entièrement revêtue de bardeaux, autre rénovation bien chouette, le "Café Touski" à Montréal en 2003 qui est rénové avec matériaux récupérés et donnés et du don du temps des bénévoles.


Enfin bref, il y aurait beaucoup à dire et surtout à écrire sur ce jeune homme bourré de talent et engagé, alors le mieux c'est de visionner la vidéo qui suit... Promis si comme nous vous aimez les personnes passionées vous n'allez pas être décus!



jeudi 12 février 2009

le carnaval de Rio sera vert en 2009!

Ce soir en lisant la presse on est encore tombé sur une initiative que l'on a eu envie de relater dans le Green-O-Blog. Cette initiative se passe à Rio et plus précisément pour le carnaval qui a décidé de se mettre au vert! Et oui, tout le monde n'est pas sans connaître le célébre carnaval de Rio qui a lieu chaque année...Et bien pour 2009 les écoles de Samba ont  décidé de mettre l'accent sur le recyclage et la récup pour décorer leurs magnifiques chars....

"Depuis plusieurs années déjà, les "carnavalescos", les créateurs des défilés au Brésil, avaient fait le choix de l'ordinateur pour ne plus gaspiller de papier pour faire leurs patrons. Mais cette édition 2009 marque la véritable entrée des carnavals brésiliens dans l'ère de l'écologiquement correct. 
L'effort principal vient des écoles de samba de Rio. L'école Imperio Serrano, la première à défiler sur le célébrissime "Sambodrome", mettra en scène un char surmonté d'une pieuvre conçue à l'aide de plus de 5.000 bouteilles en plastique recyclé. L'école Beija-Flor qui a choisi d'évoquer dans son défilé la relation de l'humanité avec l'eau depuis 3.000 ans, va elle utiliser du plastique recyclé pour fabriquer des cocotiers érigés sur le char où l'arrivée des Européens au Brésil sera mise en scène. 
Respect de la planète bien sûr mais aussi objectifs économiques, le plastique recyclé étant en effet un matériau très bon marché. D'autres écoles de samba ont carrément décidé de réutiliser ce qui restait du carnaval de 2008. Quand elles n'ont pas choisi de faire du troc : "J'avais en réserve beaucoup de matériaux pour les finitions des chars mais les couleurs étaient différentes de ce que je voulais. C'est alors que j'ai découvert que ma collègue d'Imperio Serrano, avait elle aussi des réserves dans les couleurs que je souhaitais et nous les avons échangées", a raconté dans le quotidien O Globo, Roberto Szanieck, le responsable de Mangueira, dont le défilé exaltera "La formation du peuple brésilien".

Voilà encore la preuve que l'on peut monter des événements formidables tout en utilisant la récup et le recyclage...

mercredi 11 février 2009

Du design qui prend le temps de surprendre!

Hella Jongerius, designer néerlandaise née à De Meern près d’Utrecht en 1963, fait ses études à l’Académie du Design à Eindhoven de 1988 à 1993, avant de rejoindre le célèbre collectif de designers néerlandais "droog design". Elle créé ensuite sa propre agence à Rotterdam en l’an 2000, sous le nom de jongeriusLab, et réalise une variété assez unique de tissus, vaisselle et meubles.
Cette designer s'inscrit dans ce courant de pensée, ce mouvement partisant d'un monde dans lequel les objets servent les hommes avant tout, le slow design.
(Vous pouvez allez faire un tour sur l'article du lundi 9 février 2009 sur ce même Green-O-Blog, vous y trouverez un petit billet qui explique en quelques lignes ce qu'est le slow design.)


Ses créations mêlent habilement nouvelles découvertes technologiques et unicité à la valeur propres aux objets historiques, fabriqués à la main : « J’essaie de faire des produits que l’on veut aimer et posséder toute sa vie pour les transmettre à sa propre famille. »

Pots en céramique avec manches en bronze parfois piqués de motifs, assiettes percées, cousues ou surfilées d’un décor qui court sur une nappe blanche, lavabo mou en silicone texture chair, oscillent donc entre design, technologie et artisanat.



"Ne nous y trompons pas, la problématique esthétique ici est à caractère politique : le design est-il la capacité ou l’aptitude à (re)créer indéfiniment et de manière compulsive la forme des objets qui peuplent notre société ultra-consommatrice ? Comment œuvrer pour que les objets (fabrication et devenir compris) ne deviennent pas à plus ou moins court terme de la pollution solidement visuelle, mobile à tous vents ?"


Ce qui surprend dans le travail d'Hella Jongerius, c'est cette capacité à reprendre des formes traditionnelles mais en les dotant d’un matériau inattendu.

“Les gens en ont assez de renouveler ; ils attendent des objets signifiants”, soutient-elle, car “j’essaie de faire des produits que l’on souhaite vraiment transmettre.”

Voilà une designer qui prend le temps de nous surprendre...Et c'est très bien comme ça!

mardi 10 février 2009

La géothermie, une source d'énergie de plus en plus convoitée.

Nous savons que l'augmentation des prix de l'énergie et le besoin d'émettre moins de gaz à effet de serre rendent plus attrayantes de nouvelles sources énergétiques qui tirent profit de la nature tout en la respectant au maximum. C'est le cas, entre autres de la géothermie. Il est en effet possible d'utiliser les phénomènes thermiques internes du globe terrestre comme source d'énergie, et d'en prélever la chaleur contenue dans le sol. La plus grande partie de cette chaleur (87%), est produite par la radioactivité des roches qui constituent le manteau et la croûte terrestre, une radioactivité naturelle produite par la désintégration de l'uranium, du thorium et du potassium. Cela génèrent un flux de chaleur vers la surface.

La ville de Paris a d'ailleurs en projet un système de chauffage des habitations de la commune par un procédé géothermique. Un forage est bel et bien prévu, en plein coeur de Paris, dans le 19ème arrondissement pour être plus précis. L'Ile de France est une région qui utilise déjà ce type d'énergie et 150.000 logements sont déjà chauffés grâce à l'eau du sous-sol. Cette technologie va donc être utilisée en plein centre de Paris, et va chauffer 12.000 logements d'un coup.

"On a le sous-sol parfait dans la couche géologique du jurassique moyen, le dogger. On va forer à 1.800 mètres de profondeur, on va pomper l'eau, qui est à 57 degrés. On récupère sa chaleur, dans un échangeur de chaleur et on la ré-injecte dans le sol à 20 degrés, par un autre puits."
C'est en fait le principe de La géothermie peu profonde à basse température, qui va être utilisée.Il s'agit principalement d'extraire la chaleur contenue dans le sous-sol afin de l'utiliser pour les besoins du chauffage. Les transferts thermiques peuvent aussi dans certains cas être inversés pour les besoins d'une climatisation. Les procédés d'extraction de l'énergie diffèrent suivant les solutions retenues par les constructeurs. La méthode utilisée pour assurer les transferts thermiques influe beaucoup sur le rendement de l'ensemble. L'utilisation de l'eau comme véhicule thermique améliore le rendement. Lorsque la terre est utilisée seule pour le transfert thermique le rendement est moins bon que lorsque l'on utilise l'eau. La géothermie peu profonde et basse température utilisera donc de plus en plus les nappes d'eau libre contenues dans le sous-sol alluvionnaire de nos rivières. La profondeur des deux forages aspiration et rejet sont peu profonds. La profondeur du forage est en fonction de la profondeur de la nappe phréatique et de la perméabilité du sous-sol.

La géothermie est un système d'énergie renouvelable qu'il faut désormais suivre de près, une directive européenne prévoit d'ailleurs qu'au moins 21 % de la production d'électricité de l'U.E. provienne d'énergies renouvelables d'ici 2010.

"La géothermie est la seule source d'énergie renouvelable qui s'adresse aux deux grandes filières énergétiques : production d'électricité et production de chaleur. Elle est régulière, avec une disponibilité moyenne de 80 %, et non-polluante. Et elle a atteint un niveau de maturité technique et commerciale qui lui permet de rivaliser sans complexe avec les autres énergies renouvelables."

Voilà donc un projet intéressant pour la ville de Paris, qui pourrait bien faire des émules dans un futur pas si éloigné.

lundi 9 février 2009

Le slow design, un mouvement proche de l'éco-design...

Chose promise, chose dû! Lors de l'article de jeudi dernier sur Camilla Hounsell Halvorsen, nous vous promettions de revenir plus en détails sur un mouvement proche de l'éco-design, le slow design.
C'est chose faite avec cet article, qui nous l'espérons, saura nous éclairer quelque peu.

C'est face à l'invasion d'objets standardisés dans le monde de la décoration, qu' Alastair Fuad-Luke a lancé le concept de Slow Design en invitant les designers à concevoir des objets en édition limitée se basant sur des principes éthiques et écologiques. Leur création doit en effet se baser sur plusieurs critères de développement durable : recyclage de matériaux, utilisation de techniques de conception traditionnelles, élaboration simple.

Alastair Fuad-Luke, universitaire Anglais mais aussi consultant environnemental, a théorisé ce mouvement en 2004, désireux de franchir une étape nécessaire dans la lutte contre le trop plein de ce qui ne sert à rien et qu’on achète alors qu’on sait ne pas en avoir besoin.

Il le défini lui même comme cela:

"Philosophie et principes

* Conception ralentissant les métabolismes des activités humaines et économiques et diminuant l'utilisation des ressources

* Conception ciblant surtout le bien-être individuel, socioculturel et environnemental

* Conception célébrant la lenteur, la diversité et le pluralisme
* Conception encourageant la vision à long terme

* Conception impliquant le "présent continu" (expression inventée dans les années cinquante par Bruce Goff, architecte américain qui constata que l'histoire appartenait au passé, que le futur était encore inexistant mais que nous vivions toujours dans un présent continu)

*
Conception opposée à l’idée de « rapidité » (vitesse) de la conception actuelle (industrie et consommation).

Concept

Le processus du Slow Design est complet, détaillé, holistique, poussé, respecté et mûrement réfléchi. Il permet l'évolution et le développement des résultats de la conception. Il appartient aux domaines public et professionnel et insiste sur l'importance de démocratiser le processus de conception en englobant un grand nombre de participants.

Résultats


Le Slow Design se manifeste dans chaque objet, espace ou image encourageant la diminution des ressources humaines, économiques, industrielles et urbaines en :
* concevant des espaces propres à la méditation, aux actions et aux rêves

* concevant d'abord pour les gens, puis pour l’argent

* concevant d'abord pour la communauté locale, puis pour la communauté internationale

* produisant des avantages socioculturels et du bien-êtr
e
* produisant des avantages environnementaux régénérateurs et du bien-être

* démocratisant la conception en encourageant la conception auto-initiée

* catalysant les changements de comportement et la transformation socioculturelle

* créant de nouveaux modèles économiques et d'entreprises ainsi que des opportunités
* présentant ces résultats sous forme de huit thèmes étroitement liés :


Thèmes :
Tradition / Rituel / Empirisme / Lenteur / Open source / Technologie / Eco-efficacité / Evolution"


Le terme slow design renvoie en fait directement au slow food, né en Italie dans les années 1980 pour contrer la toute-puissance du fast food, et plus largement celle de la fast life, mouvement qui s'oppose aux effets dégradants de l'industrie et d'une culture qui standardisent les goûts ; et qui promeut les effets bénéfiques de la consommation délibérée d'une alimentation locale, et travaille pour la sauvegarde et la promotion d'une conscience publique des traditions culinaires et des mœurs, pour faire court.
Et pour qu'un objet soit Slow Design, il doit correspondre, vous l'aurez compris à une série de règles précises, sorte de cahier des charge du mouvement.

"L’objet slow doit satisfaire de réels besoins et ne pas céder à des effets de mode ou de marché.
L’objet slow est unique ou en édition limitée, si possible réalisé à la main. A mi-chemin entre l’artistique et l’artisanal, l’idée est de lutter contre la production globalisante, étouffante des lois de production.
L’objet slow est à base de matériaux recyclés. Chutes de bois qui deviennent du mobilier par Piet Hein Eek, roues de pousse-pousse qui sont métamorphosées en vide-poches par les frères Campana, branchages qui sont transformés en porte-fruits par Enkidoo.
L’objet slow encourage le développement durable, comme les luminaires “Snowflake”, de David Trubridge, en pin de Nouvelle-Zélande issu de forêts gérées durablement.
L’objet slow utilise des techniques traditionnelles de savoir-faire et décomplexifie les processus de production. Un clou vaut ainsi mieux que deux machines.
L’objet slow pousse à la réflexion et invite à imaginer de nouvelles utilités. L’objet doit être intelligent et plus seulement fonctionnel."

Voilà un mouvement, nous n'allons pas utiliser le terme "tendance", qui renvoie trop à l'idée de "mode", assez proche de l'éco-design, et il nous semblait normal d'essayer de le comprendre un peu plus profondément, d'autant que certains slow designers produisent des objets vraiment remarquables. Vous aurez sûrement l'occasion d'en entendre parler plus souvent, au travers des pages virtuelles de notre cher Green-O-Blog.

Et pour les anglophones qui voudraient en savoir plus, The eco-design handbook FUAD-LUKE Alastair, Thames & Hudson, 2e édition, London, 2004, 351 p, est un guide complet des produits éco-conçus avec une fiche détaillée de 570 produits, 125 matériaux sélectionnés et des informations sur des centaines de designers, des entreprises et des organisations écologiques.
Vous avez aussi le site internet d' Alastair Fuad-Luke à cette adresse.
Bonne recherche, et en attendant, des photos d'objets slow qui nous ont bien fait flasher chez Green-O-Rama!

dimanche 8 février 2009

"1 million de DVD pour la planète" un projet 100% recyclage!

En ce dimanche glacial et plein de vent (Voilà le prix à payer pour habiter dans le sud et avoir le soleil...), nous avons découvert une opération bien sympa dont nous avions envie de parler... et oui , pour ceux qui ne l'aurait pas compris, nous sommes comme ça chez Green-O-Rama, nous fonctionnons au coup de coeur! Donc cette opération vous en avez surement entendu parler, c'est le projet "un million de DVD pour la planète". L'idée? et bien la voici :"1 million de DVD pour la planète vous invite à mettre de côté chez vous délibérément vos CD et DVD usagés et non utilisés en vue de leur recyclage prochain et à comptabiliser leur nombre."
Ce projet, qui a été imaginé et conçu par Boris Perchat, est opérationnel depuis le 1er février 2007 et a été rejoint bénévolement en 2008 par Christophe Péquignat, qui met en oeuvre sa qualité d'ingénieur en informatique pour apporter de nouvelles fonctionnalités au site web et notamment une gestion des comptes utilisateurs offrant la possibilité à chaque participant de mettre soi-même à jour sa quantité de CD / DVD usagés promis au recyclage.
"1 million de DVD pour la planète est une initiative totalement indépendante, apolitique et bénévole. Elle fonctionne grâce à la bonne volonté, le bouche à oreille, la croyance en la possibilité d'un monde meilleur et celle que le futur nous appartient."

Le projet "1 million de DVD pour la planète" part d'un constat simple de Boris Perchat qui nous dit:"Je fais partie des personnes qui chez eux trient leurs déchets avec attention. Cette habitude et les enjeux qui en découlent ont progressivement modifié mon regard sur les objets qui m’entourent. C’est ainsi que le simple fait de jeter à la poubelle un CD usagé devint pour moi peu à peu un geste impossible. J’accumule ainsi mes CD et DVD usagés ou dont je n’ai plus l’utilité mais que je suis totalement incapable de jeter. Ils sont stockés chez moi et ne sont promis à priori à aucun avenir. C’est alors que je me suis renseigné sur la possible valorisation de ces supports ne serait-ce que pour écouler mon petit stock sans nuire à la planète. Voici ce que j’ai découvert après quelques recherches sur le web : En France aujourd’hui les CD et DVD en fin de vie finissent leur course au fond de nos poubelles de déchets ménagers. Incinérés ensuite ils participent irrémédiablement à l'accroissement du réchauffement climatique. Pourtant les CD et DVD sont fabriqués à base de polycarbonate, de pétrole autrement dit, et sont parfaitement recyclables.
Recyclés ils seraient d’ailleurs une matière très prisée utilisée en remplacement du pétrole pour la fabrication de produits aux exigences technique élevées : pièces automobiles, boîtiers d’imprimante ou ordinateurs. Recycler les CD et DVD c’est tout simplement économiser du pétrole, qui est une ressource non renouvelable, et préserver en conséquence l’environnement.
2 causes expliquent l’absence de recyclage de CD et DVD :
D’une part, nous considérons encore trop la poubelle de déchets ménagers comme une solution à nos déchets embarrassants
D’autre part, sur notre territoire le circuit de récupération puis de recyclage des CD et DVD usagés est quasiment inexistant si bien que 99,999 % des CD et DVD usagés finissent en fumée. En France on trouve bien des associations qui collectent les CD et DVD usagés mais leur action est naturellement réduite. Il existe en outre quelques PME spécialisées dans le recyclage des CD et DVD usagés mais elles sont peu nombreuses au regard des volumes rejetés à traiter.
Si on peut penser que les instances officielles songent à la mise en place d'un circuit national de valorisation (par le biais des déchetteries certainement) et qu'elles engagent prochainement une action, il y a nécessité d'agir sans attente car le volume des CD et DVD en circulation, bien que se comptant déjà en milliard, grossit régulièrement et l'état de la planète nécessite une action rapide. Recycler les CD et DVD c’est possible, d’autres le font et notamment nos voisins allemands et suisses qui possèdent une filière nationale de récupération et de valorisation dédiée à ce déchet."

Avec au jour d'aujourd'hui 67534 CD et DVD promis au recyclage, ce projet est voué à grandir et c'est tout ce que lui souhaite chez Green-O-Rama! Et pour ceux qui se demande encore quoi faire de leurs vieux CD ou DVD , et bien un seul mot d'ordre: se rendre sur leur site où vous pourrez trouver plus d'explications, et si vous êtes partant, rien de plus simple..il suffit de s'inscrire et de se laisser guider!

samedi 7 février 2009

Bouygues Télécom condamné par la cour d'appel de Versailles.

Nous vous avions parlé il y a quelques temps au cours d'un article sur l'association "Robins des toits", des dangers potentiels des ondes transmises par les réseaux de téléphonie mobile entre autres.
Aujourd'hui, c'est sur la commune de Tassin-la-Demi-Lune, dans le Rhône, que ces fameuses antennes font de nouveau parler d'elles.

C'est l'opérateur de téléphonie mobile Bouygues Télécom qui est en cause et qui se trouve dans l'obligation de démonter les installations d'émission-réception d'une de ses antennes relais, dans un délai de 4 mois après la signification du jugement sous astreinte de 100 euros par jour, et contraint à verser 3.000 euros à chacun des trois couples riverains de l’antenne incriminée, à titre de dommages et intérêts pour « leur exposition au risque sanitaire ». L'opérateur a donc été condamné par la cour d'appel de Versailles, et cette décision est une première en France, les juges invoquant l'"incertitude" concernant un éventuel impact sur la santé des riverains. Cette décision devrait avoir d'importantes conséquences pour les opérateurs de téléphonie mobile, car elle créé un précédent juridique, qui influera sur les décisions prises par les tribunaux dans les prochaines affaires similaires.

C'est trois couples de Tassin-la-Demi-Lune, qui "avaient mis en avant le risque sanitaire représenté par des antennes relais installées depuis 2006 sur un pylône de 19 mètres de haut en forme d'arbre à proximité de leurs habitations." En première instance, le tribunal de grande instance de Nanterre avait invoqué le "principe de précaution". Dans son arrêt, la cour d'appel de Versailles a estimé elle qu'"aucun élément ne permet d'écarter péremptoirement l'impact sur la santé publique de l'exposition de personnes à des ondes ou des champs électromagnétiques".

Mais Bouygues Telecom ne compte cependant pas s'arrêter à ce stade de la procédure et pourrait se pourvoir en cassation. Car l'effet nocif des antennes relais pour la santé n'est toujours pas prouvée à ce jour. Et si rien ne dit qu'elles ne sont pas nocives pour la santé, rien ne prouve son contraire non plus. L'Organisation mondiale de la santé assure qu'il n'y avait pas de "base scientifique permettant de relier les symptômes de l'hypersensibilité électromagnétique à une exposition aux champs électromagnétiques". Restent les maux de tête violents, les nausées ou les palpitations cardiaques ressenties par certains riverains des antennes relais. « De manière générale, on ne commente pas une décision de justice », rappelle d’emblée Bouygues Telecom, avant d’ajouter que « cette décision concerne une seule antenne-relais sur un réseau Bouygues Telecom qui en compte 13 500 à peu près ! » Une manière de minimiser la portée du jugement ?
En tout cas c'est une décision raisonnable en terme de santé publique.

jeudi 5 février 2009

Camilla Hounsell Halvorsen, le slow design venu du nord...

Camilla Hounsell Halvorsen, vous connaissez? Cette jeune designer qui nous vient de l'académie nationale des arts de Oslo en Norvège, dévoile des créations surprenantes et vraiment magnifiques.
Bien que proche de l'éco-design, c'est plutôt vers le slow design que penche son travail. Ce mouvement vient interroger notre mode de vie actuel avant tout basé sur la rapidité, le zapping et le profit. Le terme slow design renvoie en fait au slow food, né en Italie dans les années 1980 pour contrer la toute-puissance du fast food, et plus largement celle de la fast life…Le slow design en reprend les grandes lignes en l’associant à des notions de développement durable, de récupération, de gestion des ressources, d’inventivité…mais nous en reparlerons lors d'un prochain article sur le Green-O-Blog.
L'une de ses dernières créations, le "drops chair" est une assise aux lignes rondes et agréables, et qui mêle acier inoxydable et tissus de récupération de l'industrie du meuble. C'est une pièce pleine de contrastes, sur le plan des formes, des matières et des couleurs. Entre chaleur des tissus et des formes arrondies, et froideur de l'inox et des couleurs qui passent du blanc au bleu en passant par le gris. Sur la base de la « Drops Chair », viens s’emboiter une grande bague habillée de chutes de tissus. La bague intérieure du siège s’adapte sur la bague extérieure du châssis de manière à pouvoir incliner la « Drops Chair » dans la position désirée par l’utilisateur. L’assise peut aussi se séparer de la base et devenir un pouf !!!
Un design modulable et esthétiquement réussi, avec un concept proche de nos valeurs, il n'en fallait pas plus pour que Green-O-Rama adhère!
Camilla Hounsell Halvorsen, une designer à suivre et qui n'a sûrement pas fini de faire parler d'elle...

mercredi 4 février 2009

Du vert dans les oreilles... le pélerinage sonore de deux Bretons!


Ce soir, nous avions envie de tirer notre chapeau à deux jeunes gens Bretons et plus précisément Rennois: Alexis et Goulven qui ont monté le projet "Du vert dans les oreilles" ! Le but du projet: réaliser une vingtaines de portraits radiophoniques d'agriculteurs français: "rien de technique. C'est le point de vue humain qui nous intéresse." Mais attention, il faut savoir que le pèlerinage des deux jeunes gens ne se fait pas au hasard: "Nous allons voir des gens qui proposent des solutions aux problèmes de l'agriculture d'aujourd'hui.Contrairement à l'image négative qui est véhiculée autour de l'agriculture en France, il y a de réelles initiatives." Ce projet est partit d'un constat simple: "Depuis cinquante ans en France, on a assisté à la mise en place d’une agriculture productiviste, répondant principalement à deux objectifs : nourrir la population et se faire une place sur le marché international. Ce modèle est désormais remis en cause, notamment à la suite d’une prise de conscience des menaces environnementales mais aussi sociales qu’il véhicule : raréfaction des ressources et de la biodiversité, bouleversements écologiques majeurs, désertification des campagnes, hausse des inégalités entre agriculteurs à l’échelle mondiale. De nombreuses initiatives locales prennent vie en France et ailleurs, nous permettant de devenir acteurs directs d’un mode de vie durable. Élément clé de nombreux enjeux, le monde agricole est un excellent support pour ces expériences et attire de plus en plus de porteurs de projets."



Un autre aspect de leur projet que l'on a trouvé sympa chez Green-O-Rama, c'est qu'il se veut aussi accessible à tous:
"À travers notre projet, nous souhaitons présenter ces éléments essentiels et pourtant absents du débat public : des exemples d’initiatives en termes d’agriculture et plus largement de modes de vie durables. Qui est à l’origine de ces projets ? Quels choix de vie impliquent-ils ? Pourquoi aboutir à de tels systèmes de production ?... Notre but n’est pas d’aborder ces questions de manière technique mais simplement de dresser une série de portraits humains et représentatifs de ces paysans : mieux comprendre leurs motivations, leur vision de la société et de l’agriculture… La radio nous paraît être un support intéressant pour ce projet : le monde agricole offre un environnement sonore riche et varié, souvent méconnu : oiseaux, bruits de tracteurs ou de machines, vent, animaux, bruits d'eau... Nous souhaitons mettre en valeur la relation entre la parole d'un exploitant et l'univers sonore dans lequel il vit."
Il faut savoir que les portraits seront proposés sous un format de 5 mn pour les radios et seront complétés par des épisodes plus développés (23 minutes) disponibles en écoute libre sur leur site internet ou sur les sites web de leurs partenaires.
Dans leurs pèlerinage vert ils ont déjà rencontrer: la ferme Bio de They( l'hyper-technicité au service du bio), Marguerite Pierrel et Chocho(militantisme et accueil à la ferme)... Et une dernière info: si vous aussi vous avez envie de soutenir leur projet, il faut savoir qu'ils sont à la recherche de radios associatives, donc si vous en connaissez ou si vous travaillez dans une radio , n'hésitez pas à les contacter via leur site...