Cette designer s'inscrit dans ce courant de pensée, ce mouvement partisant d'un monde dans lequel les objets servent les hommes avant tout, le slow design.
(Vous pouvez allez faire un tour sur l'article du lundi 9 février 2009 sur ce même Green-O-Blog, vous y trouverez un petit billet qui explique en quelques lignes ce qu'est le slow design.)
Ses créations mêlent habilement nouvelles découvertes technologiques et unicité à la valeur propres aux objets historiques, fabriqués à la main : « J’essaie de faire des produits que l’on veut aimer et posséder toute sa vie pour les transmettre à sa propre famille. »
Pots en céramique avec manches en bronze parfois piqués de motifs, assiettes percées, cousues ou surfilées d’un décor qui court sur une nappe blanche, lavabo mou en silicone texture chair, oscillent donc entre design, technologie et artisanat.
"Ne nous y trompons pas, la problématique esthétique ici est à caractère politique : le design est-il la capacité ou l’aptitude à (re)créer indéfiniment et de manière compulsive la forme des objets qui peuplent notre société ultra-consommatrice ? Comment œuvrer pour que les objets (fabrication et devenir compris) ne deviennent pas à plus ou moins court terme de la pollution solidement visuelle, mobile à tous vents ?"
Ce qui surprend dans le travail d'Hella Jongerius, c'est cette capacité à reprendre des formes traditionnelles mais en les dotant d’un matériau inattendu.
“Les gens en ont assez de renouveler ; ils attendent des objets signifiants”, soutient-elle, car “j’essaie de faire des produits que l’on souhaite vraiment transmettre.”
Voilà une designer qui prend le temps de nous surprendre...Et c'est très bien comme ça!
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